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Ostéo n°85 - Janvier 2010

La revue des ostéopathes
 
dimanche 17 janvier 2010 par Ostéo, la revue des ostéopathes

Ostéo, la revue des ostéopathes

n°85 - Janvier 2010


Sommaire


  • Édito : L’Ostéopathie est-elle un organisme vivant ?
    Gilles Davin Ostéopathe D.O. - Directeur des études du Collège Ostéopathique de Provence.
  • Et si la langue n’avait pas dit son dernier mot, ou la langue cet outil méconnu et merveilleux
    Geneviève Brouard, Ostéopathe DO
     E se la lingua non avesse detto la sua ultima parola ? La lingua ! Questo strumento misconosciuto e meraviglioso,
    Geneviève Brouard, Ostéopathe DO
     And what if the tongue had still secrets or the tongue that forgotten and wonderful tool,
    Geneviève Brouard, Ostéopathe DO
  • Le craquement articulaire, nocif pour la santé : info ou intox ?
    Caroline Wigt et Véronique Garin
    , Ostéopathes DO
     Lire l’article sur l’Ostéo4pattes-SDO : Le craquement articulaire, nocif pour la santé : info ou intox ?
    Introduction
    Pour l’opinion publique, se faire craquer une articulation à répétition est néfaste : apparition précoce d’arthrose, aspect traumatisant sur les structures articulaires... Mais est-ce vraiment le cas ? Comment réagir face à un patient qui se fait sans cesse craquer le dos pour atténuer ses douleurs ?
    Notre étude porte sur le craquement articulaire, qu’il soit entraîné par une manipulation vertébrale ou provoqué par le sujet lui-même.
    Notre hypothèse est que le bruit articulaire modifie la micro mobilité de l’articulation (au moins de façon transitoire), et explique la sensation de bien être ressentie par le patient une fois le "crack" obtenu.
    Nous cherchons à montrer les répercutions du craquement articulaire sur la mobilité vertébrale. Nous voulons également savoir, si ces répercutions sont identiques lorsque le craquement est volontaire (provoqué par le patient) ou provoqué par l’ostéopathe.
  • Cracking joints may be harmful to your health : fact or fiction ?
    Caroline Wigt et Véronique Garin
    , Ostéopathes DO
    Introduction

    Most people believe that repeated joint cracking is harmful and may lead to early onset of osteoarthritis, traumatizing aspect of the joint structures ... Is it really true ? How should we handle a patient who is constantly cracking his back to alleviate his pain ?
    Our study focuses on the cracking of joints, whether induced by spinal manipulation or brought on by the subject himself.
    Our hypothesis is that the joint noise modifies the micro mobility of the joint (at least temporarily), which explains the feeling of well being felt by the patient when the "cracking’ occurs.
    We will attempt to reveal the effect of joint cracking on spinal mobility and will try to determine if the effect is the same when the cracking is voluntary (induced by the patient) or induced by the osteopath.
  • Lo scroscio articolare, nocivo per la salute : informazione o condizionamento ?
    Caroline Wigt et Véronique Garin
    , Ostéopathes DO
    Introduzione
    Secondo l’opinione pubblica, fare scrosciare un’ articolazione ripetutamente è nefasto : comparsa precoce di artrosi, aspetti traumatizzanti sulle strutture articolari... Ma è veramente cosi’ ? Corne comportarsi di fronte ad un paziente che si sottopone senza sosta alto scroscio del dorso per attenuare i suoi dolori ?
    Il nostro studio verte sullo scroscio articolare, sia che esso si realizzi attraverso una manipolazione vertebrale, sia che venga provocato dallo stesso soggetto.
    La nostra ipotesi è che il rumore articolare modifichi la micromobilità dell’articolazione (almeno in modo transitorio), e che questo spieghi la sensazione di benessere provata dal paziente una volta ottenuto il "crack".
    Cerchiamo di mostrare le ripercussioni dello scroscio articolare sulla mobilità vertebrale. Vogliamo altresi sapere se queste ripercussioni sono identiche nel caso in cui lo scroscio sia volontario (provocato dal paziente), o realizzato dall’osteopata.
  • Bouquins

Édito : L’Ostéopathie est-elle un organisme vivant ?

Gilles Davin Ostéopathe D.O. - Directeur des études du Collège Ostéopathique de Provence.


Plus que jamais, nous traversons une période où il est nécessaire de porter une attention toute particulière à la santé de notre profession. Aussi pourquoi n’appréhenderions nous pas l’ostéopathie comme un système à part entière, doté d’un métabolisme ? Ne travaillons nous pas chaque jour sur une des propriétés des plus remarquables et des plus caractéristiques des systèmes ouverts, comme le corps humain, qu’est l’homéostasie ?
Ce terme d’homéostasie appartient à un physiologiste américain du nom de Walter B. Cannon dans les années 1930.
Il résume parfaitement à lui seul la notion de résistance au changement.
A l’heure où le contexte socio-professionnel est difficile, où chaque secteur d’activités, chaque individu, lutte pour maintenir ses scènes de vie, et alors que le débit des ostéopathes n’a jamais été aussi important, la question du déchet n’est-elle pas d’actualité ?
Depuis les agréments abusifs des établissements de formation, les différentes institutions délivrent des diplômes qui n’ont de commun que l’intitulé.
Il va de soi que notre profession ne peut se satisfaire de cette situation, car bien au contraire, nous savons à quel point elle exige une formation minutieuse, privilégiant, au-delà des fondements et des concepts théoriques et pratiques de base, un enseignement clinique indispensable à la maturation des futurs professionnels.
Malheureusement, la notion de formation n’a pas le même sens pour tout le monde et de nombreux « ostéopathes » arrivent encore sur le marché du travail, sabotant la crédibilité de notre profession.
Le regroupement des établissements de formation dignes de ce nom pour parfaire le système ostéopathique, n’est-il pas aujourd’hui une finalité pour faire valoir une légitimité ?
Comme dans tout système, il y a de nombreuses transformations. L’ostéopathie n’échappe pas à cette règle, subissant de véritables révolutions dans ses principales fonctions que sont l’exercice professionnel, l’enseignement et la recherche.
Il y a des entrées et des sorties, séparées par de la durée, comme l’avant, l’après, ou le passé et le présent. Mais le constat est net : il y a au bout du compte toujours une production d’écart favorable à l’implantation définitive de notre art.
L’ostéopathie telle que nous la pratiquons possède donc une multitude de fonctions dont les comportements suggèrent des réactions, tel un organisme vivant communiquant avec un environnement, qu’il modifie indirectement et qui le modèle à son tour.
Tout organisme possède un fonctionnement de base qui repose sur le jeu combiné des boucles de rétroaction. Nous ne pouvons échapper à cette règle !
« Ainsi des informations sur les résultats d’une transformation ou d’une action sont renvoyées à l’entrée du système sous forme de données.
« Si ces nouvelles données contribuent à faciliter et à accélérer la transformation dans le même sens que les résultats précédents, les effets sont alors cumulatifs. Cette boucle conduit à un comportement divergent comme l’expansion, l’explosion ou le blocage des activités. Les exemples sont nombreux : réaction en chaîne, croissance démographique, prolifération des cellules cancéreuses.
« Pour éviter la destruction et l’exubérance de cet organisme vivant, il doit posséder en contrepartie une boucle de rétroaction négative, condition essentielle pour qu’un système puisse se maintenir au cours du temps... » Tel que nous l’explique J. de Rosnay dans « Le macroscope - vers une vision globale » [Seuil , 1975].
Seuls les initiés à la philosophie ostéopathique peuvent percevoir un tel message, qui est pour nous, un mode de fonctionnement quotidien, définitivement ancré au plus profond de notre âme, et qui est aussi une révolution dans les modes de pensée actuels.
Les lois de la systémie et de la complexité sont une voie royale pour nous permettre de formaliser définitivement nos pratiques.
Nos argumentations se heurtent depuis toujours à la pensée classique qui ne peut percevoir nos concepts mais avec qui nous devons avancer en parallèle. Nos pratiques ne résident en aucune manière uniquement sur des gestes mais bien sur un mélange subtil de savoir être et de savoir faire.
Notre système doit sécréter sa propre finalité tout comme le fait notre écosystème.
Ainsi toute variation vers le plus entraîne une correction vers le moins. Il y a régulation et le système oscille autour d’une position d’équilibre qu’il n’atteint jamais.
Toutes les cellules de l’organisme convergent alors elles aussi vers le même but.
Si l’ostéopathie est un organisme vivant, elle utilisera toutes ses ressources pour que ses fonctions et sa structure de formation soient des vannes qui permettent de contrôler la qualité et la quantité ostéopathique.


Édito : L’Osteopatia è un organismo vivente ?

Gilles Davin Ostéopathe D.O. - Directeur des études du Collège Ostéopathique de Provence.


Più che mai attraversiamo un periodo in cui è necessario rivolgere una particolare attenzione alla salute della nostra professione. Anche perché, non concepiamo l’osteopatia corne un sistema completo, dotato di metabolismo ? Non lavoriamo ogni giorno su una delle proprietà più degne di nota e più caratteristiche dei sistemi aperti, corne il corpo umano, che è l’omeostasi ?
Il termine « omeostasi » appartiene ad un fisiologo americano di nome Walter B.Cannon, e risale agli anni trenta.
Esso riassume perfettamente, da solo, il concetto di resistenza al cambiamento.
Nel momento in cui il contesto socio-professionale è difficile, o ogni settore di attività, ogni individuo, lotta per mantenere i propri scenari di vita, e lo smercio degli osteopati non è mai stato cosi copioso, la questione della perdita di qualità non è attuale ?
Dal momento delle approvazioni abusive degli enti di formazione, le diverse istituzioni rilasciano diplomi che hanno in comune solo il titolo.
Va da sè che la nostra professione non puà trarre soddisfazione da questa situazione poiché, al contrario, sappiamo fino a che punto essa esiga una formazione minuziosa e privilegi, al di là dei fondamenti e dei concetti teorici e pratici di base, un insegnamento clinico indispensabile alla maturazione dei futuri professionisti.
Sfortunatamente, il concetto di formazione non ha lo stesso significato per tutti, e numerosi « osteopati » arrivano ancora sul mercato del lavoro sabotando la credibilità della nostra professione.
Il raggruppamento degli enti di formazione degni di questo nome, che persegue l’obiettivo di perfezionare il sistema osteopatico, non rappresenta oggi una finalità per far valere una legittimità ?
Poichè in ogni sistema ci sono numerose trasformazioni, l’osteopatia non sfugge a questa regola, subendo vere rivoluzioni nelle sue principali funzioni, che sono l’esercizio professionale, l’insegnamento e la ricerca.
Ci sono entrate ed uscite separate dalla durata, corne il prima e il dopo o il passato e il presente. Ma il bilancio è netto, e in fin dei conti, c’è sempre un margine di produzione favorevole all’insediamento definitivo della nostra arte.
L’osteopatia, come noi la pratichiamo, possiede quindi una moltitudine di funzioni i cui comportamenti suggeriscono reazioni, come in un organismo vivente comunicante con un ambiente che esso modifica indirettamente e che lo modella a sua volta.
Ogni organismo possiede un funzionamento di base che si riconduce al gioco combinato degli anelli di retroazione. Non possiamo sfuggire a questa regola !
« Cosi, informazioni sui risultati di una trasformazione o di un’azione sono reinviate all’entrata del sistema sono forma di dati.
« Se questi nuovi dati contribuiscono a facilitare e ad accelerare la trasformazione nello stesso senso dei risultati precedenti, allora gli effetti sono cumulativi. Questo anello conduce ad un comportamento divergente come l’espansione, l’esplosione o il blocco delle attività. Il più genera il più, e gli esempi sono numerosi : reazione a catena, crescita demografica, proliferazione di cellule cancerose.
« Per evitare la distruzione e l’esuberanza di quest’ organismo vivente, esso deve possedere in controparte un anello di retroazione negativa, condizione essenziale perché un sistema possa mantenersi nel corso del tempo ».... Come ci spiega J. de Rosnay, nel macroscopio verso una visione globale.
Soltanto gli iniziati alla filosofia osteopatica possono cogliere un simile messaggio, che è per noi una modalità di funzionamento quotidiano, definitivamente ancorata nel più profondo della nostra anima, e che è anche una rivoluzione nell’orientamento del pensiero attuale.
Le leggi della sistemia e della complessità sono una via reale per permetterci di formalizzare definitivamente le nostre pratiche.
Le nostre argomentazioni si scontrano da sempre col pensiero classico, che non può comprendere i nostri concetti, ma con cui dobbiamo procedere in parallelo.
Le nostre pratiche non risiedono in alcun modo esclusivamente nei gesti, ma sicuramente in una mescolanza sottile di saper essere e saper fare.
Il nostro sistema deve emanare la sua finalità, cosi corne fa il nostro ecosistema.
Cosi ogni variazione verso il più innesca una correzione verso il meno, c’è una regolazione e il sistema oscilla attorno ad una posizione di equilibrio che non raggiunge mai.
Tulle le cellule dell’organismo convergono quindi, anche loro, verso lo stesso obiettivo.
Se l’osteopatia è un organismo vivente, essa utilizzerà tutte le sue risorse perché le sue funzioni e la sua struttura di formazione siano dei tramiti che permettano di controllare la qualità e la quantità osteopatica.


Édito : Is osteopathy a living body ?

Gilles Davin Ostéopathe D.O. - Directeur des études du Collège Ostéopathique de Provence.


More than ever it is essential to focus on the future of our profession. Could we compare osteopathy to a living "system", having its own "metabolism" ? We work every day on one of the most outstanding and characteristic properties of open systems, such as the human body, called homeostasy. Don’t we ?
Homeostasy was invented by an American physiologist, Walter Cannon, in the 1930ies. It summarizes perfectly resistance to change.
Now that the socio-professional context is difficult, that each sector of activity, each individual strive to maintain its welfare and while, in the same time, the "production" of osteopaths never reached such a peak, the issue relative to "wreck" is utmost.
Since some schools obtained "fake" agreements, the different institutions deliver graduations without any common content.
It is obvious that our practice cannot be satisfied with such a situation. We all know the importance of a specific formation focusing, besides theoretical fundamentals and basic practices, on a clinical expertise indispensable to the fulfillment of future professionals.
Unfortunately, "expertise" is not a notion shared by everybody. Numerous "osteopaths" obtain a graduation and a professional title without any credibility.
I am deeply convinced that a federation of "schools of excellence" is a legitimate goal.
In any system, there are numerous transformations. Osteopathy is a "system" experiencing actual revolutions in its core functions as professional practice, teaching and research. There are "in" and "outs", present and past and future. But it is obvious that we progress toward a definitive acknowledgement of our practice.
Osteopathy, in our everyday practice, reacts as a living body modifying its own environment and reciprocically.
Any living body has its own basic functioning relying upon a combined frame of retroaction loops. We must stick to the rule.
“Thus, informations on the results of a transformation or an action are sent to the entrance of the system as data. If those new data contribute to help and accelerate the transformation in the same way as the preceding results, the results are consequently cumulative. This loop leads to a diverging behavior such as expansion, explosion or blockade of activities. Plus becomes exponential : chain reaction, demographic growth, development of cancer cells. In order to avoid the destruction or the expansion of that living body it must develop anti-bodies, a loop of negative retroaction, essential for the system to survive."...So says J. de Rosnay in his macroscope towards a global vision.
Only "happy few" trained to osteopathic philosophy may understand the present message. For us, it is a daily practice, deeply anchored in our souls. It is a revolution in the present way of thinking.
Laws of systemy and complexity are the main street to definitely legalize our practices. Our argumentation still oppose to the standard scientific approach that cannot understand our point of view but with whom we are forced to go forward together.
Our practice doesn’t rely exclusively on gestures but rather on a subtle mixture of well-being and well-doing.
Our system must generate its own finality like a true ecosystem. Any movement towards the "plus" generates a correction towards the "minus". Regulation is at bay and the system oscillates round a position of balance it never reaches. All cells of the body then converge towards the same goal.
If osteopathy is a living body it will use its full resources. Its functions and its structures of formation shall be drain valves controlling osteopathic quality and quantity.


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