Gestion du stress dans les sports extrêmes

Introduction

Le ski freestyle est né dans les années 1990. Il s’est beaucoup développé ces dernières années, avec l’apparition de Snowpark dans les stations ainsi que par la médiatisation de ce sport aux X-Games. Dans le cas du half-pipe en ski, le sport est devenu plus populaire grâce aux performances de Candide Thovex entre 1999 et 2007 et de Kévin Rolland ces dernières années.

La pratique de sports extrêmes, comme le ski-freestyle, développe un stress permanent chez les athlètes. La moindre erreur peut signer une fin de saison, une fin de carrière voire même être fatale, le stress subit par les athlètes est donc très important.

Les plus importantes compétitions étant organisées par des sponsors, et non par des fédérations, l’enjeu peut devenir très important : les price-money atteignent des sommes astronomiques, la médiatisation est énorme (surtout outre atlantique), la présence constante des sponsors. Tous ces éléments sont donc à prendre en compte puisqu’ils vont interagir sur le niveau de stress des coureurs, et donc sur leurs performances.

Après avoir discuté avec le préparateur mental de l’équipe de France de ski alpin et l’entraineur de bobsleigh de Monaco, nous avons pu nous rendre compte que les athlètes se confient énormément lorsqu’ils sont sur la table des masseurs-kinésithérapeutes ou ostéopathes.

Les sujets revenant le plus régulièrement portent sur les angoisses des coureurs concernant une compétition importante (« les X-games ? Je vais être à la hauteur ? »), leurs inquiétudes sur leur capacité à être en forme jusqu’à la fin de saison, surtout dans ces sports où il y a de nombreux blessés pendant la saison (« tu crois que je vais arriver à tirer les 3 dernières semaines de la saisons ? »), et bien évidemment sur la solidité de leur corps et « l’état » de leur point faible (« mes genoux ? Tu en pense quoi ? »).

Les athlètes de ce type de sport étant très peu encadrés à la fois sur le plan physique, technique et surtout mental (dans un contexte pourtant très anxiogène), le problème de la préparation mentale et de la gestion du stress m’ont semblé très intéressants.

L’ostéopathe ou le kinésithérapeute doit donc savoir écouter son patient mais aussi posséder les moyens de répondre aux questions de l’athlète et de le rassurer.

Ainsi, nous analyserons quelles sont les conséquences physiologiques d’un stress, les techniques utilisées par les sportifs de haut-niveau pour se préparer et nous essayerons de montrer comment l’ostéopathie peut intervenir dans ce contexte de stress.

Enfin nous appliquerons le résultat de nos recherches au monde du sport extrême.

• Lire le mémoire de Fanny Delvallée

  

Sommaire

1. Introduction
2. Matériel et méthode
3. Résultats
 3.1 Physiopathologie du stress
 3.2 Ostéopathie et stress
 3.3 Recueil des différentes techniques de préparation mentale
4. Discussion
5. Conclusion
Bibliographie
Annexes