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Nature Sciences Santé n°20 - Novembre 2019

mercredi 13 novembre 2019 par Nature Sciences Santé

Édito

Alors que les émissions de télévision et les articles ou numéros spéciaux se succèdent pour attirer l’attention du consommateur sur l’inutilité voire la dangerosité des compléments alimentaires les professionnels de santé, eux, se forment pour mieux les comprendre et les conseiller à bon escient.

Les diplômes d’université consacrés à la micronutrition et/ou aux compléments alimentaires qui sont destinés aux professionnels de santé se multiplient. Compléments alimentaires, sécurité, efficacité, innovation, à l’université de Bordeaux, Produits naturels et compléments alimentaires : connaître, comprendre, conseiller à l’université de Lille, Diététique, nutrithérapie et nutraceutique, à l’université de Franche-Comté, Alimentation santé micronutrition à l’université de Bourgogne, Santé, diététique & physionutrition à l’université Grenoble Alpes… pour n’en citer que quelques-uns.

Le reproche est également fait aux compléments alimentaires que les informations présentes sur leurs boîtes restent lacunaires. C’est bien vrai. Elles sont même parfois peu compréhensibles. Mais je crains que la réglementation européenne, conçue avant tout pour protéger le consommateur d’informations fallacieuses, n’en soit en partie responsable. L’information autorisée sur les compléments alimentaires est tellement encadrée et limitée aux allégations autorisées qu’elle peut conduire, effectivement, à une sous-information du consommateur. Il est donc important que les professionnels du secteur de la santé, eux, soient bien formés et informés, pour être en mesure de répondre aux questions de leurs patients et de combler leur besoin de connaissances.

Brigitte Karleskind

Sommaire

L’ortie : De l’usage traditionnel à la recherche scientifique

L’ortie est utilisée depuis l’Antiquité dans l’alimentation et pour traiter tout un éventail de problèmes de santé. La recherche contemporaine a validé notamment ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, ainsi que ses effets bénéfiques dans la prise en charge de l’hypertrophie bénigne de la prostate ou de maladies tel le diabète dans lesquelles l’inflammation et le stress oxydant jouent un rôle important.
Ortie et alimentation : On peut manger les jeunes feuilles d’ortie hachées ou broyées, en salade ou cuites, comme les épinards. Elles peuvent également être consommées en gratin, en soupe, en quiche… ou en remplacement du basilic dans les pestos. Le pouvoir urticant des feuilles d’ortie disparaît lorsqu’elles sont séchées ou cuites. Il faut par contre éviter d’utiliser la plante adulte, car ses feuilles devenues filandreuses prennent également un goût déplaisant.

Questions au Dr Éléonore DJIKEUSS, oncologue, hématologue, micronutritionniste

Soulager la fatigue après le traitement d’un cancer du sein
La fatigue après le traitement d’un cancer du sein est une plainte émise fréquemment et qui touche près de 25 % des malades. Le Dr Éléonore Djikeussi nous décrit cette fatigue et les mécanismes à son origine. Elle insiste sur le rôle joué par l’inflammation systémique de bas grade ou silencieuse qui se conjugue avec le stress oxydant généré par la chimiothérapie. Ils interviennent dans cette fatigue, mais aussi dans les troubles cognitifs qui l’accompagnent, tout comme dans la prise de poids qui peut se produire au cours du traitement.
La prise en charge de cette fatigue nécessite l’organisation d’un réseau de professionnels coordonnés permettant une évaluation physique, neurocognitive, psychosociale, nutritionnelle et micronutritionnelle, ainsi qu’un soutien psychologique et cognitif par des neuropsychologues, des médecins de centres de neuro-rééducation.
Le Dr Djikeussi nous parle de la place de l’alimentation et de la micronutrition dans l’accompagnement de la prise en charge de la fatigue dont l’une des bases est la lutte contre l’inflammation et la reconstitution des défenses antioxydantes de l’organisme. L’évaluation de fin de traitement et sa prise en charge sont importantes car elles participent à la prévention tertiaire de cette pathologie.

La propolis

La propolis est utilisée depuis l’Antiquité. Ses propriétés antivirales, anti-inflammatoires et antioxydantes sont bien documentées par des essais in vitro et des études sur l’animal. Peu d’études cliniques avec placebo ont été réalisées pour démontrer son efficacité. Quelques-unes suggèrent son intérêt dans la prise en charge du diabète. La propolis est principalement conseillée dans les atteintes respiratoires, ORL, de la région buccale, de la peau ou pour renforcer les défenses de l’organisme à l’entrée de l’hiver…

Syndrome de l’intestin irritable : Aider à soulager les symptômes

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un trouble fonctionnel relativement fréquent de l’intestin. Des probiotiques, des extraits de plantes, des acides aminés… peuvent avoir des effets bénéfiques sur tout ou partie des symptômes.


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