Prévalence de dysfonctions somatiques au sein d’une population présentant les symptômes du RGO sans traitement médicamenteux
Mise en évidence d’un lien entre une dysfonction de la jonction œso-cardio-tubérositaire et la présence de dysfonctions des structures musculosquelettiques environnantes par le biais d’un réflexe somato-viscéral.
Thibault Lemasson
Mémoire en vue de l’obtention d’un diplôme d’ostéopathe - Centre Européen d’Enseignement Supérieur en Ostéopathie — CEESO 2016 - Tuteur : SEBBAN Amélie, ostéopathe D.O. - Date de présentation : 28 avril 2016
Le Site de l’Ostéopathie remercie le Directeur du CEESO Paris de l’avoir autorisé à présenter ce mémoire
Résumé
Objectifs : Comparer la prévalence de dysfonctions somatiques entre un groupe présentant les symptômes du RGO sans traitement médicamenteux et un groupe sain ne présentant pas les symptômes du RGO. Il a fallu s’appuyer sur la littérature médicale pour mettre en lien les dysfonctions retrouvées chez les sujets présentant les symptômes du RGO et non retrouvées chez le groupe témoin.
Matériel et Méthode : 20 sujets répartis en deux groupes de 10. Un groupe de sujets A présentant les symptômes du RGO mais sans traitement médicamenteux et un autre groupe témoin composé de sujets sains ont participé à l’étude. Les données ont été recueillies à l’aide d’un tableau « SOAP Note Form » modifié.
Résultats : La comparaison des prévalences de dysfonctions somatiques dans les deux groupes a montré que chez les patients présentant les symptômes du RGO, certaines zones ont tendance à avoir plus de dysfonctions que chez les sujets sains. Cependant, les différences observées ne sont pas statistiquement significatives sauf pour le signe de Manson, l’étirement des ligaments de l’estomac et les dysfonctions ostéo-articulaires des 6 dernières côtes. Les zones les plus fréquemment concernées sont donc la JOCT, les articulations costo-transversaires des 6 dernières côtes et les ligaments de l’estomac.
Conclusion : Il y a une différence statistiquement significative entre les groupes pour le signe de Manson, l’étirement des ligaments et les articulations costo-tranversaires des 6 dernières côtes que l’on retrouve en dysfonction chez les sujets présentant les symptômes du RGO. Toutes les autres différences mises en évidence n’étant pas statistiquement significatives, il nous est impossible de généraliser les tendances observées à l’ensemble de la population. Il serait intéressant de réaliser une autre étude avec de plus grands échantillons.
Mots clefs : Ostéopathie, prévalence, dysfonction somatique, reflux gastrique oesophagien
Abstract
Title : Prevalence of somatic dysfunctions within a population with GERD symptoms without drug treatment by means of a dysfunction of the JOCT and a somatovisceral reflex. A link between a dysfunction of the oeso-cardio-tuberositary joint and the presence of dysfunctions of the surrounding musculoskeletal structures by means of a somato-visceral reflex is brought to light.
Objectives : Compare the prevalence of somatic dysfunctions between a group with GERD symptoms without drug treatment and a healthy group with no GERD symptoms. It was necessary to rely on medical literature to link the dysfunctions observed with the patients with GERD symptoms and not found with the control group.
Material and Method : 20 patients divided into two groups of 10. A group of patients A with GERD symptoms but without drug treatment and another control group made of healthy patients participated in the study. The data have been collected by means of a table « SOAP Note Form » modified.
Results : The comparison of the prevalences of somatic dysfunctions in both groups showed that with the patients with GERD symptoms, some areas tend to have more dysfunctions than with healthy patients. However, the differences observed are not statistically significant except for the sign of Manson, the stretching of the stomach ligaments and the osteoarticular dysfunctions of the 6 last ribs. So the most frequently concerned areas are the JOCT, the costotransversary joints of the 6 last ribs and the stomach ligaments.
Conclusion : statistically there is a significant difference between the groups for the sign of Manson, the stretching of the ligaments and the costotransversary joints of the 6 last ribs in dysfunction with patients with GERD symptoms. All the other differences brought to light not being statistically significant ; it is impossible to generalize the trends observed to the population. It would be interesting to carry out another study with bigger samples.
Key words : Osteopathy, prevalence, somatic dysfunction, gastroesophageal reflux disease