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L’ostéopathie, preuves à l’appui

Abdelaziz Mach-Houty - Éditions Frison-Roche 2014
 
vendredi 26 septembre 2014 par Abdelaziz Mach-Houty

L’ostéopathie, preuves à l’appui

Abdelaziz Mach-Houty


CARACTÉRISTIQUES


Date de parution : Mai 2014
Éditeur  : Éditions Frison Roche

ISBN  : 9782876715707
Nb. de pages  : 128 pages
Dimensions  : 190 x 240 mm
Prix relié : 44,00 €

32 dessins originaux en couleurs et 14 photos couleurs

Préface du Dr J.-Y. Maigne

Abdelaziz MACH-HOUTY
L’ostéopathie, preuves à l’appui
Éditions Frison Roche 2014


Descriptif


On en est là aujourd’hui, l’ostéopathie, la médecine manuelle ostéopathie (MMO) doit décliner son identité et faire encore ses preuves ! On en est arrivé là pour toutes sortes de raisons, la plus étonnante étant que la médecine fonctionnelle n’est pas enseignée en faculté de médecine ! On pourrait remédier à cette situation en apprenant aux médecins et aux étudiants à faire un diagnostic ostéopathique avec leurs mains.

Mieux encore, on pourrait dresser la liste des nombreuses dysfonctions que l’ostéopathie peut soulager, guérir ou prévenir, un des apports majeurs de ce livre (preuves à l’appui).

La description tout à la fois illustrée, précise et argumentée de la science ostéopathique en action nous oblige toutefois à changer de registre. Il faut apprendre dorénavant à palper un muscle, à détendre une articulation, à manipuler une colonne vertébrale. Cette médecine en mouvement intéresse les maux de dos, d’épaule, de ventre, de tête (et on en passe) et s’adresse à un patient qui souffre mais dont le médecin traitant ou le spécialiste ne sait pas prendre soin jusqu au bout.
La lecture de cet ouvrage à la gloire de la médecine fonctionnelle devrait faire naître des vocations et, on l’espère, contribuer à rendre à chacun son équilibre, sa mobilité et son bien-être tout en faisant bouger les lignes directrices de la médecine générale.


L’auteur


Après 20 ans de pratique de la chirurgie générale, le docteur A. Mach-Houty se consacre actuellement à l’exercice et à l’enseignement de la médecine manuelle ostéopathie (MMO).

Auteur également de :


Introduction


Cinq bonnes raisons m’ont poussé à écrire ce livre. La médecine manuelle ostéopathie (MMO) est de plus en plus souvent sollicitée par les patients, surtout quand elle vient après des scandales sanitaires. Les effets secondaires des médicaments, leur mortalité élevée et leur coût devraient inciter les médecins à moins en prescrire. D’ailleurs l’Académie nationale de médecine attire l’attention sur les dérives des dépenses de santé, surtout en matière de prescription de médicaments et d’examens. En quatrième lieu, la pathologie fonctionnelle, de loin la plus fréquente, n’est toujours pas enseignée à la faculté de médecine. Enfin, les écoles d’ostéopathie pour les bacheliers se multiplient en profitant d’un flou juridique toujours d’actualité. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, j’ai décidé d’écrire un nouveau livre, avec l’arrière-pensée de provoquer les médecins, ceux qui ignorent ou dénigrent la médecine manuelle. Cette provocation est volontaire et elle est évidemment confraternelle.

Le recours à un examen clinique classique comprenant une écoute, une inspection et une palpation des différents tissus, y compris la peau, serait déjà une grande avancée. Il faut se rappeler, en permanence, que la pathologie fonctionnelle est invisible sur les examens d’imagerie et qu’il faut seulement les prescrire à bon escient. Il faudrait toujours avoir à l’esprit la possibilité de douleurs projetées et aller examiner la colonne vertébrale. Connaître les tests simples qui permettent de révéler une contracture musculaire et également les techniques simples pour la lever. Bien sûr, l’argument temps jaillit et la disponibilité des médecins se réduit en même temps que leur nombre. Mais la vraie excuse vient de l’ignorance de la discipline ostéopathie et de ses concepts. Le plus souvent l’ostéopathie est réduite à des manipulations, qui peuvent être dangereuses. En un mot, on est encore loin du compte.

Dans ce livre, je compte mettre les médecins au pied du mur, aussi bien les généralistes que les spécialistes. Je n’ai pas la prétention de leur apprendre la médecine manuelle mais si j’arrivais ne serait-ce qu’à faire inclure le raisonnement ostéopathique dans leur démarche diagnostique, ce serait une grande victoire, surtout pour leurs patients. Le premier livre, que j’ai écrit en 2010, rendait compte surtout des circonstances de ma découverte et de ma passion dévorante pour l’ostéopathie après une belle carrière de chirurgien pendant plus de vingt ans. L’expérience et l’humilité font l’objet du présent plaidoyer. Celui-ci s’adresse autant aux médecins qu’à leurs patients, qui ont le droit de connaître les différentes origines de leurs maux, une fois que les médecins auront appris à diagnostiquer une pathologie fonctionnelle. Et pourtant, ce n’est pas qu’un livre de médecine dans le sens classique du terme que vous allez lire, c’est surtout une invitation à la médecine globale, traitant de l’organique et du fonctionnel, traitant la personne et non pas seulement un de ses organes. Le médecin sera convaincu de la nécessité de soigner le fonctionnel pour prévenir la lésion organique. Le patient saisira l’importance de participer à son traitement.

L’historique de la discipline est évoqué en précisant les différences avec la chiropratique et sans oublier les problèmes juridiques qui peuvent se poser. Pour être le plus didactique possible, j’ai énuméré les différentes causes d’une douleur, d’une raideur ou de maux de tête. Seules les étiologies fonctionnelles seront développées en faisant un rappel anatomique et physiologique de la région étudiée et certaines régions seront plus détaillées en raison de leur importance dans la genèse des pathologies fonctionnelles. Les moyens diagnostiques, cliniques bien sûr, seront étudiés en détail ainsi que les techniques thérapeutiques, manuelles, évidemment. Les bases du concept ostéopathique seront rappelées tout au long de ce livre : la globalité, la capacité de l’organisme à s’auto-guérir, et enfin, la permanente influence entre la structure et la fonction.

Je m’adresse à mes pairs avec conviction et enthousiasme, non pas pour leur demander de pratiquer la médecine manuelle ostéopathie, mais pour les inciter à acquérir les moyens de faire un diagnostic ostéopathique. Et après, me direz-vous, il adresse son patient à qui ? La logique serait que ce soit vers un confrère ostéopathe mais vu leur petit nombre, c’est vers un ostéopathe ni médecin ni kinésithérapeute que le praticien et son patient orienteront leur choix, ce que ne comprennent absolument pas les personnes que j’ai soignées.

L’enseignement de la MMO devrait faire partie des programmes de la faculté de médecine. L’envie et la demande sont là. La preuve en est donnée par le GrOM (Groupe pour la formation à l’Ostéopathie des étudiants en Médecine) à Dijon, à Lyon et, depuis peu, à Paris. Il s’agit d’une association créée par des étudiants en médecine et dont le but est l’apprentissage de la MMO parallèlement à leurs études médicales classiques. Le GEOPS (Groupe d’Enseignement d’Ostéopathie et de Pathologie du Sport), basé à Dijon et à Lyon, assure cette formation. Les arguments contre cette discipline se résument à son ésotérisme, concernant surtout l’ostéopathie « crânienne », et à sa brutalité par les manipulations. L’Académie de médecine critique son empirisme et met en garde les hôpitaux parisiens qui l’incluent dans leur arsenal thérapeutique. Mais la MMO diagnostique et traite tout ce que la médecine traditionnelle ignore jusqu’à présent. Elle ne guérit aucune maladie mais soulage toutes les dysfonctions qui nous empoisonnent la vie, qui nous font avaler des médicaments censés nous soulager, et d’autres pour prévenir les effets secondaires des premiers. Que de temps perdu en kinésithérapie, que d’infiltrations ou d’interventions chirurgicales dont on aurait pu se passer. Ce temps, on pourrait l’occuper autrement et arrêter de grever un budget de la Sécurité sociale toujours en déficit !

Pourquoi ne nous enseigne-t-on pas comment diagnostiquer une douleur projetée, une névralgie par compression musculaire, une contracture musculo-ligamen-taire, une colopathie fonctionnelle, une fausse inégalité des membres inférieurs, une anomalie de la posture ainsi que ses conséquences ?

Pour quelle raison ne nous apprend-on pas à la faculté qu’il suffit de pincer la peau pour savoir si l’origine de la douleur se trouve ailleurs, comment étirer un muscle, à quel moment demander l’intervention d’un podologue*, d’un orthoptiste ou d’un orthodontiste ?

Pourquoi ne nous apprend-on pas à diagnostiquer et à traiter avec nos mains ?

J’attends des réponses à toutes ces questions que je vais développer et argumenter dans ce livre. Je répète ce qu’a dit Cioran : « On n’écrit pas parce qu’on a quelque chose à dire mais parce qu’on a envie de dire quelque chose. »

NDA : Des renvois à des mots signalés par un astérisque permettent au lecteur de trouver dans le lexique (p. 115) les définitions ou les explications qu’il souhaite.


Préface du Dr J.-Y. Maigne


C’est avec plaisir que j’ai pris connaissance du livre du docteur Abdelaziz Mach-Houty, intitulé « L’ostéopathie médicale, preuves à l’appui ». Son premier mérite est de nous rappeler qu’il existe une ostéopathie pratiquée par les médecins sous le nom d’ostéopathie médicale ou, mieux encore, sous son nom officiel et universitaire de médecine manuelle ostéopathie (MMO). Il ne s’agit pas d’une médecine parallèle, mais bien, et c’est le deuxième mérite de l’auteur que de nous en donner les preuves, d’un domaine appartenant à la médecine classique, la grande médecine, celle que l’on a envie d’appeler la médecine tout court.

Comme toutes les branches de la médecine, la médecine manuelle comporte un volet diagnostique et un volet thérapeutique.
Le volet diagnostique s’appuie assez peu sur les examens complémentaires. Il puise ses ressources dans l’interrogatoire et l’examen du patient. L’observer, étudier la mobilité de ses articulations, palper les muscles à la recherche, entre autre, de contractures ou de tensions musculaires anormales fait partie du quotidien du médecin exerçant la MMO. L’imagerie est moins utile que dans d’autres spécialités car ce sont surtout des troubles fonctionnels que l’on traite et ceux-ci n’apparaissent pas sur l’IRM ou le scanner. Les lésions qui les causent non plus car elles sont minimes et au-delà des possibilités de ces examens. L’imagerie reste cependant nécessaire lorsqu’un doute subsiste quant à la nature du problème. Ces troubles peuvent se grouper en syndromes ou rester isolés. Tout cela est fort bien décrit dans l’ouvrage du Dr Mach-Houty.

Le volet thérapeutique de la médecine manuelle est spécifique à cette discipline. Il s’agit de mobilisations articulaires, de manœuvres destinées à détendre des muscles contracturés (à chaque muscle sa manœuvre) et de manipulations de la colonne vertébrale. Tout se fait avec les mains. Dans les études scientifiques publiées dans les revues médicales, ces techniques ont prouvé leur intérêt et leur utilité. Certains, dont je suis, pensent qu’il peut être nécessaire, dans certains cas, de les associer à des traitements médicamenteux ou autres. D’autres ne pratiquent qu’un exercice manuel.

Tout cela est fort bien expliqué dans ce petit ouvrage très didactique auquel nous souhaitons tout le succès qu’il mérite.
Jean-Yves MAIGNE


Table des Matières


Préface
Introduction
Historique
Ostéopathie et chiropratique : les différences
 Les fondateurs
 Etymologie
 Définitions
 Les concepts
 Modalités de traitement
 Formations et reconnaissance
Le diagnostic médical ostéopathique
 Les disciplines de base
 L’anatomie
 La physiologie
 La posture
 La peau
 L’écoute, l’observation et l’approche ostéopathique globale
Le diagnostic topographique
 La tête et le cou
 Le membre supérieur
 Le tronc
 Le diaphragme
 Le bassin et la hanche
 Le membre inférieur
Les méthodes thérapeutiques et leur mode d’action
 Les méthodes dites structurelles : les manipulations ou cinorthèses
 Les méthodes dites fonctionnelles
Le diagnostic global et la prévention
Le syndrome du « pépère » : PPER (Psoas-Piriforme-Extenseurs du-
Rachis)
Conclusion
Lexique
Bibliographie
Annexe 

L’Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie remercie le Dr Abdelaziz MACH-HOUTY et les éditions Frison-Roche de l’avoir autorisé à présenter ce livre et le Dr J.-Y. Maigne de l’avoir autorisé à publier sa Préface.


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