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La Technique de Still

Richard L. Van Buskirk - Éditions Sully 2014
 
lundi 15 décembre 2014 par Richard L. Van Buskirk

La Technique de Still
Redécouverte et applications d’une technique du fondateur de l’ostéopathie, A. T. Still

Richard L. Van Buskirk


CARACTÉRISTIQUES


Date de parution : 2014
Éditeur  : Éditions Sully

ISBN  : 978-2-35432-130-7
Nb. de pages  : 368 pages
Dimensions  : 200 x 270 mm
Prix relié : 56,00 €

Traduit de l’anglais (USA) par Jean-Hervé Francès, DO

Richard L. Van Buskirk - La Technique de Still : Redécouverte et applications d’une technique du fondateur de l’ostéopathie, A. T. Still - Éditions Sully 2014


Descriptif


La Technique de Still présentée dans cet ouvrage est la remise en valeur d’une méthode de manipulation que le fondateur de l’ostéopathie, Andrew Taylor Still, fut le premier à découvrir. Bien que celui-ci fût, d’après tous les témoignages, un praticien merveilleusement compétent, les techniques qu’il utilisait étaient considérées comme perdues : ses écrits exposent les principes fondateurs de l’ostéopathie mais donnent volontairement peu de renseignements sur les méthodes de traitement.

C’est à partir de descriptions faites par Charles Hazard, qui fût un étudiant de Still, que le Dr Richard Van Burskirk (Ostéopathe, DO, FAAO) est parti au cours des années 1990 à la redécouverte des techniques utilisées par le " vieux Docteur ". Il fut conforté dans ses recherches par les descriptions sommaires faites par Still lui-même dans Ostéopathie, recherche et pratique, et par des indications données par W.G. Sutherland. Après avoir publié un article dans le Journal of American Osteopathic Association (1994) puis une thèse sur le sujet, R. Van Burskirk a approfondi la compréhension et le champ d’application de cette méthode redécouverte qui est devenue un ensemble cohérent de manipulations s’appliquant à toutes les parties du corps.

La Technique de Still est une synthèse dynamique d’approche structurelle et fonctionnelle. Il s’agit d’une approche douce, physiologique et progressive. Elle commence par une exagération de la position d’aisance (technique indirecte), pour ensuite se développer vers et au travers de la zone de restriction (technique directe). C’est une méthode de manipulation simple qui demande à être qualifiée en anatomie fonctionnelle. Le mouvement articulatoire s’exécute à vitesse modérée et n’est stressant ni pour le patient ni pour le praticien. Elle présente bien sûr des points communs avec d’autres méthodes de manipulation - Facilitated Positionnal Release, Strain/counterstrain, techniques HVLA, Énergie Musculaire - mais constitue en elle-même un système original de traitement complet des dysfonctions somatiques.

Cet ouvrage, traduit par Jean-Hervé Francès (Ostéopathe, DO), est la deuxième édition (2006) de The Still Technique Manual. Il décrit minutieusement chaque application de la Technique, avec une introduction anatomique et des photos qui montrent la mise en place en position de confort jusqu’à la position de relâchement. Il permettra à chacun d’intégrer cette Technique de Still dans sa pratique ostéopathique, avec l’intention toujours présente à l’esprit du praticien de favoriser le processus de guérison.


Introduction à la deuxième édition


La « Technique de Still » fut d’abord remise à jour au début des années 1990 après que j’en ai moi-même extrait une méthode de manipulation musculo-squelettique utilisée par le Dr Andrew Taylor Still il y a plus de cent ans de cela. La première édition du Manuel de la Technique de Still fut un remaniement de la thèse que j’écrivis pour ma réception en tant que FAAO (Fellow of the American Academy of Osteopathy) en m’appuyant sur cette méthode réaménagée.

Durant les années qui suivirent la publication de cette première édition j’ai continué à utiliser la technique de Still pour traiter la plupart de mes patients dans un mode d’exercice qui est devenu maintenant une spécialité neuro-musculaire exclusive. À la suite de cela et de l’enseignement de la technique aux étudiants et aux médecins au cours des dix dernières années, la compréhension que j’en ai acquise et son application ont continué à se développer. Tant de choses ont changé qu’il est maintenant devenu impératif de publier une importante révision du texte original.

Dans la première édition de ce texte, je montrais les applications de la Technique de Still comme simplement représentatives du domaine d’intervention potentiel de la méthode, sans tenter de donner de liste détaillée des applications possibles. L’intention était d’aider l’étudiant en ostéopathie à comprendre la technique en l’appliquant à des dysfonctions somatiques précises.

Comme je l’affirmais à cette époque : « L’étudiant en médecine ostéopathique qui essaie d’apprendre les bases de la Technique de Still peut conclure que telle application marche pour lui, ou elle, et pas telle autre. » L’orthodoxie n’est pas de mise dans cette méthode manuelle, et nous ne voudrions certainement pas qu’elle évolue dans cette direction. Plutôt mettre le livre de côté, après avoir acquis les principes de fond et l’aisance dans la pratique. L’étudiant ou l’étudiante en médecine ostéopathique doit faire confiance à son enseignement et au sens kinesthésique qu’il ou elle a développé durant ses années d’apprentissage. Par la suite ce sera au médecin d’étudier l’anatomie du patient pour trouver les clés qui permettront de résoudre les restrictions musculo-squelettiques, ce à quoi le Dr Still encourageait déjà ses étudiants il y a plus de cent ans de cela.

En remaniant la Deuxième Édition j’en ai changé l’orientation. Au cours des années, de nombreuses variantes des applications spécifiques ont été développées pour s’adapter aux besoins individuels de chaque patient. Quelques-unes sont plus faciles que les techniques originales ou bien fonctionnent de façon systématique. Dans de tels cas j’ai remplacé l’originale par sa variante. En outre, de nombreuses applications spécifiques ont été élaborées pour répondre à des dysfonctions somatiques non répertoriées dans la Première Édition, notamment concernant les extrémités et le rachis cervical. En réalité j’ai passé douze années de pratique médicale intensive à développer des applications de la Technique de Still. Comme je vois environ soixante-dix patients par semaine, cela représente une large masse d’applications pour une immense variété de problèmes neuro-musculo-squelettiques. Bien que l’étudiant ou l’étudiante de la Technique de Still soit encouragé(e) à développer ses propres variations, adaptées à sa propre physionomie et à celle du patient, il peut être décourageant de devoir mettre en place une nouvelle application à chaque fois qu’un patient se présente avec un symptôme qui n’est pas dans le livre. Il est plus facile de présenter autant de champs d’applications que j’ai pu en développer moi-même, cela évite à l’étudiant d’avoir à réinventer la roue à chaque fois. C’est pour cette raison qu’une part significative des applications présentées dans cette édition du Manuel de la Technique de Still est nouvelle.

Il me fallait également améliorer le Manuel de la Technique de Still en tant qu’outil pédagogique. Les premières descriptions verbales des applications individuelles se présentaient sous forme de paragraphes, ce qui était difficile à suivre. Dans la deuxième édition chaque application est décrite point par point. De plus, alors que certaines applications dans la première édition comportaient des photographies détaillées, la plupart ne le faisaient pas. Dans la Deuxième Édition chaque application inclue une photo de la mise en place, à partir de la position de confort et une photo additionnelle en position de relâchement. Si le déroulement d’un mouvement est particulièrement complexe, une photo intermédiaire sera insérée.

Bien que le Technique de Still soit fortement dépendante d’une compréhension de l’anatomie du tissu traité, la Première Édition du Manuel de la Technique de Still incluait seulement en de rares occasions une description anatomique. Je supposais que l’étudiant en ostéopathie était suffisamment familiarisé avec l’anatomie fonctionnelle des tissus examinés, mais dans de nombreux cas une petite discussion aurait été nécessaire. La plupart des discussions sur l’anatomie tournaient autour de zones où il y avait le plus de chance de rencontrer des difficultés diagnostiques, le sacrum par exemple. Dans la Deuxième Édition j’ai essayé dans une certaine mesure de corriger cette situation.

Chaque tissu traité sera accompagné d’une brève description d’anatomie fonctionnelle. De plus, dans le texte original la tendance consistait à émailler l’anatomie de critères diagnostic, situation déroutante s’il en fût. Tout ceci est corrigé dans la Deuxième Édition, par l’exposé de deux sections distinctes, l’une décrivant l’anatomie et l’autre déterminant un diagnostic pour chaque tissu traité. Nous avons l’espoir que de ces changements naîtra un texte clair, plus facile à suivre et à utiliser.

Pour finir, comme je le disais au début, ma compréhension de la Technique de Still a aussi évolué au cours des années qui ont suivi la publication de la Première Édition. Dans certains cas j’ai développé une meilleure compréhension de l’anatomie, ce qui a entraîné des changements dans l’application, dans d’autres j’en suis arrivé à une meilleure compréhension du processus diagnostic, et j’espère transmettre cela à l’étudiant en ostéopathie. Bien que ma stratégie avec ce Manuel ne soit pas d’inclure toutes les variations de traitement possibles, ni toutes les variétés de tissus susceptibles d’être traités, j’espère que les révisions apportées à cette Deuxième Édition rendront le Manuel de la Technique de Still plus exploitable et plus largement utilisé.

Je souhaite remercier mon épouse, Rickie, pour sa patience au cours de cette longue réécriture. Je souhaite également remercier John Jones III, DO, pour ses conseils éditoriaux. Et pour terminer je souhaite remercier mon modèle, Sage Tennison, et mon photographe, Vibeke Saetre, pour les efforts consacrés à ce livre.

Richard L. Van Buskirk DO, PhD., FAAO
Saratosa, Floride
Automne 2006


Sommaire


Remerciements
Introduction à la deuxième édition
Chapitre 1 • Historique de la Technique de Still
L’histoire d’une redécouverte

Chapitre 2 • Introduction aux champs d’application de la Technique de Still
Développement d’un nouveau modèle pour la Technique de Still
Classification de la Technique de Still
Le modèle actuel de la Technique de Still
Diagnostic
Mécanismes
Terminologie diagnostique
Autre terminologie
Position d’aisance
Force et mouvement
Une dernière remarque sur la technique

Chapitre 3 • Physiologie de la dysfonction somatique : portée de la Technique de Still
Propriétés communes des méthodes de manipulation ostéopathique
Causes potentielles de dysfonction somatique
Modèles antérieurs de dysfonction somatique
Un modèle intégré de dysfonction somatique
Les effets d’un traitement manipulatoire sur la dysfonction somatique : le modèle intégratif
Conclusion

Chapitre 4 • Le rachis cervical
Atlas-axis
Occiput-atlas
Rachis cervical de C2 à C7
Rachis cervical de C2 à C7, dysfonctions de Type I
Les vertèbres cervicales de C2 à C7, dysfonctions de Type II
Musculature cervicale
Le trapèze
Muscle semi-épineux
Muscle grand droit postérieur de la tête
Muscle splénius
Sterno-cleidomastoïdien
Scalène postérieur
Scalène moyen
Scalène antérieur
Muscles mylo-hyoïdien et hyo-glosse
Muscle stylo-hyoïdien et digastrique
Muscle omo-hyoïdien
Muscle élévateur de l’omoplate

Chapitre 5 • Les premières côtes
Première côte supérieure
Première côte inférieure

Chapitre 6 • Le rachis thoracique
Dysfonctions somatiques thoraciques de Type II
Dysfonction de Type II d’une vertèbre thoracique supérieure
Vertèbres thoraciques inférieures, de T3 à T12, en dysfonction de Type II
Vertèbre thoracique en extension et en dysfonction somatique de Type II
Dysfonctions thoraciques multi-segmentaires de Type I
Dysfonction somatique thoracique uni-segmentaire de Type I

Chapitre 7 • Les côtes
Dysfonctions des côtes
Dysfonction de côte postérieure
Dysfonction de côte antérieure
Dysfonction de côte en compression
Côte antéro-postérieure en compression
Côte en compression latérale

Chapitre 8 • Le rachis lombaire
Dysfonctions lombaires unitaires de Type I
Dysfonctions lombaires de Type II
Quadratus lumborum (muscle carré des lombes)

Chapitre 9 • Le bassin
Les os iliaques
Dysfonction ilio-sacrée antérieure
Dysfonction ilio-sacrée postérieure
Iliaque supérieur
Iliaque abaissé
Branches pubiennes
Le grand oblique et l’arcade crurale
Muscles de la hanche
Le psoas
Le muscle Iliaque
Le muscle grand fessier
Le moyen fessier
Le petit fessier
Le muscle piriforme
Les jumeaux
L’obturateur interne

Chapitre 10 • Le sacrum
Le sacrum oblique
Le sacrum unilatéral

Chapitre 11 • Les membres inférieurs
La cuisse
Le tenseur du fascia lata
Quadriceps (vaste externe, droit antérieur, vaste interne)
Le pectiné
Le petit adducteur
Moyen adducteur
Grand adducteur
Gracilis (droit interne de la cuisse)
Sartorius (couturier)
Les ischio-jambiers
Le genou
Muscles gastrocnémien et soleus
Muscle tibialis anterior
Peroneus longus
Le pied et la cheville
L’os naviculaire
Le calcaneus ou calcaneum
Les cunéiformes
Le cuboïde
Articulation métatarso-phalangienne
Entorse de cheville

Chapitre 12 • Le membre supérieur
La main
Restriction du scaphoïde
Dysfonction du lunatum
Syndrome du canal carpien
Ténosynovite de la styloïde radiale
Ténosynovite de la styloïde ulnaire
Le coude
Restriction de la tête radiale
Épicondylite du coude
Tendinite du condyle interne du coude (Épitrochléite)
L’épaule
Articulation acromio-claviculaire
Articulation sterno-claviculaire forcée
Muscles de l’épaule
La coiffe des rotateurs
Tendinite du petit rond et du sous-épineux
Tendinite du supra-épineux
Tendinite du subscapulaire
Muscle élévateur de la scapula
Le rhomboïde
Le deltoïde
Muscle sous-clavier
Le muscle triceps
Le biceps (tendinite bicipitale)
Le grand pectoral
Le petit pectoral
Le muscle grand dentelé
Teres major et latissimus dorsi

Chapitre 13 • Cohérence et organisation du traitement

Chapitre 14 • La technique de Still-Laughlin

Chapitre 15 • Applications fasciales, crâniennes et viscérales
La Technique de Still appliquée aux fascias
Bandelette ilio-tibiale
Membrane interosseuse de l’avant-bras
Ligament ilio-inguinal
La Technique de Still dans le champ crânien
Technique spontanée du 4e ventricule (CV4)
Le basi-occiput
L’os mastoïde
Les os pariétaux
La Technique de Still appliquée à la sphère viscérale
L’estomac
L’œsophage
Les poumons inférieurs
Le diaphragme
Les poumons

Dernières réflexions

Annexe : Extraits de Osteopathy, Research and Practice, Andrew Taylor Still, 1910.

Le Site de l’Ostéopathie remercie les éditions Sully de l’avoir autorisé à présenter ce livre et à publier l’Introduction à la 2e édition


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