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Livret Auteur 2009 : Pierre Tricot

samedi 21 novembre 2009 par vetosteo

Diplôme de kinésithérapeute (Toulouse, 1969), puis premiers enseignements d’ostéopathie avec René Quéguiner et Francis Peyralade au sein de l’AERTK (Association d’Étude et de Recherches de Techniques Kinésithérapiques). Au début des années 80, l’AERTK est dévenue SERETO (Société d’Etude et de Recherches de Techniques Ostépathiques). Devenu « officiellement » DO en 1984, j’ai quitté le statut de kinésithérapeute pour prendre celui d’ostéopathe.

Grâce à mes maîtres français, j’ai eu la chance de rencontrer Viola Frymann dès le début de ma formation. Rencontre déterminante. Me Frymann incarnait, sans flonflon, le professionnel ostéopathe tel que je le rêvais. Ce qui m’a le plus touché (sans que je puisse dire alors pourquoi), c’était la qualité de sa présence. Grâce à elle, j’ai aussi découvert les techniques sur les fascias qui m’ont conduit au modèle d’ostéopathie
tissulaire actuel.

A cette époque, j’ai découvert (pas inventé, découvert...) les premiers paramètres de palpation qui m’ont permis de résoudre les difficultés que j’avais avec la perception. Pour arriver à sentir quelque chose dans un crâne, il me fallut accepter d’aller dans la compression, ce qu’on m’avait
toujours interdit de faire... J’ai commencé à sentir des choses, malheureusement, elles ne faisaient pas partie des perceptions « légales ». Il me fallut du temps pour accepter ce que je sentais et pour comprendre que ces perceptions avaient un sens et que je pouvais travailler avec elles.
Puis vinrent les paramètres subjectifs, après que j’eus découvert que la qualité de ma présence, puis la focalisation de mon attention et la formulation de mon intention influençaient directement les réponses des
tissus contactés. Ce cheminement est relaté dans Disciples de Colomb.
Puis, naquit l’idée de conscience tissulaire : présence, attention et intention étant des éléments typiques de la conscience, si les tissus corporels y sont sensibles, n’est-ce pas parce qu’ils sont eux-mêmes faits de consciences ? Cette idée, apparemment folle, donne des résultats étonnants lorsqu’on la met en pratique.

Dans la fin des années 90, je me suis intéressé à Still. Je tentais de lire Autobiographie, mais la lecture était tellement difficile que je finis par le traduire, afin d’aller au plus profond du discours. L’objectif de départ était de vérifier si l’approche tissulaire telle que je la concevais et que je l’enseignais à ce moment là était dans la filiation stillienne ou non. Ce travail, m’a procuré un fulcrum . Mais il me fit aussi prendre conscience du fait que l’ostéopathie en France était enseignée quasiment sans lien à la source. Cela m’a poussé à m’associer au travail de l’Académie d’Ostéopathie de France, naissante. Mon projet d’académicien fut de recréer l’union à la source. Outre la traduction et la publication des autres textes de ou sur Still, cela s’est concrétisé par les premiers numéros de la revue Apostill, consacrés à Still, Sutherland et Littlejohn, pionniers de
l’ostéopathie.

Le fulcrum que j’ai trouvé grâce à la connexion à la source, m’a donné ensuite le courage d’écrire et de publier les deux tomes de l’Approche tissulaire de l’ostéopathie, afin de poser une base stable à laquelle se référer lorsqu’on évoque l’approche tissulaire. Je continue aujourd’hui à
pratiquer en cabinet et à enseigner l’approche.

Sommaire :

 De la conscience à la matière...

Tout sur sa fiche d’auteur :

 http://www.revue-osteo4pattes.eu/sp...

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