Rôle des tissus dans la mécanique humaine
320 pages - Format : 200 X 270 cm - ISBN 978-2-35432-054-6 - Prix : 70 euros
3e édition mise à jour et augmentée - Illustrations couleurs
L’auteur
Serge Paoletti est diplômé de l’EEO (Ecole Européenne d’Ostéopathie) Maidstone (G-B) Il enseigne depuis 1984 : - EEO 1985-1990 - Faculté de médecine de Bobigny dans le cadre du DUMENAT, 1984-1987 - Cours post-gradués avec J.-P. Barral dans le cadre de la SEROMM, 1985-1993 - CIDO, 1986-1994 - Actuellement enseignant à la WSO (Wiener Schule für Osteopathie, Vienne, Autriche) depuis 1994.
Descriptif
Qu’on les nomme : membranes, aponévroses, ligaments, mésos, toutes ces structures ne sont en fait que des fascias dérivés d’un même feuillet embryologique : le mésoderme, lui-même issu d’un tissu encore plus indifférencié : le tissu mésenchymateux.
Lors du développement embryonnaire, le mésoderme va subir un enroulement dans tous les sens. Celui-ci sera à l’origine d’un micromouvement : la motilité, qui ne cessera qu’à la mort. Présent à tous les niveaux du corps, le fascia constitue un élément fondamental de la physiologie humaine notamment grâce à son rôle de défense. La substance fondamentale du fascia est la première barrière de défense de l’organisme. Celle-ci agit de manière indépendante avant intervention des structures médullaires et supérieures, c’est pourquoi on peut parler à son sujet de " cerveau périphérique ". C’est à son niveau qu’un dialogue permanent s’établit entre le milieu intra et extracellulaire afin de maintenir l’équilibre fonctionnel du corps.
Du point de vue mécanique, pour lutter contre les contraintes, les fascias s’organisent en chaînes fasciales. Si la contrainte dépasse un certain seuil, le fascia va modifier sa viscoélasticité donc les fibres de collagène, et la chaîne fasciale sera convertie en chaîne lésionnelle.
Tout traumatisme est gardé en mémoire par le fascia et entraîne une modification de la motilité. L’extrême sensibilité de notre main, capable de percevoir des mouvements de quelques microns, pourra mettre en évidence les perturbations de motilité qui vont révéler l’histoire du patient.
Des techniques bien adaptées seront à même de restaurer la motilité et la distorsion fasciales et ainsi permettre au corps de recouvrer des fonctions physiologiques normales et une bonne santé. Nous pouvons donc affirmer que la santé se trouve en grande partie dans les fascias.
Cet ouvrage de référence est le premier à regrouper l’ensemble des données concernant les fascias : embryologie, anatomie, histologie, pathologie, rôle et mécanique des fascias ainsi que les tests et les traitements.
Table des matières
Introduction
Chapitre 1 : Embryologie
- formation du disque embryonnaire didermique
- formation du disque embryonnaire tridermique
- différenciation des feuillets et détermination de l’embryon
- mécanisme de développement embryonnaire
Chapitre 2 : Anatomie des fascias
- le fascias superficialis
- les aponévroses externes
- les aponévroses internes
- l’axe aponévrotique central
- le diaphragme
- les aponévroses tapissant la face interne de la cavité thoraco-abdominale
- les aponévroses contenues à l’intérieur d’un conduit osseux ou les méninges
Chapitre 3 : Anatomie microscopique et histologique
- anatomie microscopique des tissus conjonctifs et de soutie
- histologie du tissu conjonctif
Chapitre 4 : Pathologie des Fascias
- les collagénoses
- autres atteintes des fascias
Chapitre 5 : Rôle des Fascias
Chapitre 6 : Mécanique des Fascias
- mécanique locale
- mécanique générale
Chapitre 7 : Tests des Fascias
- buts des tests
- modalité des tests
- les tests d’écoute
- les tests palpatoires et de mobilité
- chronologie des tests
Chapitre 8 : Traitement des Fascias
- buts des traitements
- modalités et principes
- les techniques spécifiques
- chronologie du traitement
- indications et contre-indications
Conclusion
Bibliographie