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Prise en charge ostéopathique du colon irritable

Garel Guillaume - Mémoire de fin d’études
 
mercredi 20 octobre 2021 par Guillaume Garel

Garel Guillaume - Prise en charge ostéopathique du colon irritable :


Maîtres de mémoire :

  • Perceval Jacky, Ostéopathe D.O.

Mémoire soutenu le 10 juin 2010 à Lyon (69)

Mémoire de fin d’études (6 ans) soutenu le 10 juin 2010 à ISOstéo Lyon - Tuteur de mémoire : Jacky Perceval



RÉSUMÉ


L’efficacité du traitement ostéopathique a été évaluée chez 12 patients souffrants du syndrome du colon irritable, au cours d’une étude clinique, dans le cadre d’un mémoire, validant la fin de cursus dans la formation au métier d’ostéopathe.
Les patients étaient issus de 2 groupes, l’un était orienté par une gastro-pédiatre, et l’autre était composé d’individus étudiants à IsOstéo.
Les patients ont été traités pendant 1 mois à raison d’une séance tous les 15 jours avec une évaluation des critères à chaque séance, et une auto-évaluation des mêmes critères, par le patient de façon quotidienne.
Le critère principal choisi était la douleur, mesurée par l’EVA (Echelle Visuelle Analogique).
Les résultats ont montré après 1 mois de traitement ostéopathique un effet antalgique significatif chez les patients orientés par le médecin spécialiste.
Le deuxième critère étudiée était un critère fonctionnel mesuré en intensité, en fréquence et en durée, par des tableaux symptomatiques.
A l’issue du mois de traitement, les patients traités par l’ostéopathie présentaient une amélioration très significative de leurs troubles fonctionnels, et ce, sans distinction d’orientation.
Ainsi, la thérapeutique ostéopathique par son effet antalgique et son action sur l’ensemble des troubles fonctionnels possède toutes les caractéristiques d’un traitement de choix à proposer au colopathe fonctionnel.
Toutefois, malgré la participation active des patients, la périodicité de 30 jours limite la vision de l’effet à long terme d’un tel traitement. De plus, la faible diversité dans le panel de patient proposé (selon l’âge, le sexe, la profession ou l’origine ethnique) ne permet que d’introduire ce qui devrait faire état d’une étude expérimentale à plus grande ampleur, avec conditions et moyens appropriés.



ABSTRACT


The effectiveness of the osteopathic treatment has been measured with 12 patients suffering from the irritable bowel syndrome, through a clinical trial, in the context of a master thesis, so a to validate the osteopathic training and education.
The patients consisted in 2 groups, one being sent by a gastrointestinal pediatrician and the other being composed of IsOstéo students.
The patients have been treated for a month, at the rate of a session every 15 days, the critera being measured during each session and self-evaluated by the patient on a daily basis.
The main criterion chosen was the pain, measure according to VAS (Visual Analog Scale).
Results after a month of osteopathic treatment showed a significant analgesic effect for the patients sent by the specialist.
The second criterion studied was a fonctional criterion, for which the intensity was measured regarding frequence and duration, using symptomatic picture.
After a month of treatment, the patients treated by osteopathy showed a very significant improvement of their functional disorders, incriminately of the group of the patients they belong to.
Therefore the osteopathic therapy, regarding its analgesic effect and its action aver all the functional disorders, possesses all the caracteristics of a highly qualitative treatement to be suggested to patients suffering from colopathy.
However, despite the patients’ active involvement, the 30-days duration restricted the long term vision of the effect of such a treatment. Furthermore, a lack of diversity in the sample group of patients (regarding age, sex, profession and ethnic origin) only enables to introduce what should account for a wider range experimental study, with the adapted conditions and means.


INTRODUCTION


Plus de cinq millions de français peuvent être considérés comme ayant, à des degrés divers, un syndrome du côlon irritable (SCI). Ceux-ci représentent la moitié des motifs de consultation en gastro-entérologie.
Le diagnostic initial se fait entre 30 et 40 ans, mais l’âge réel du début des symptômes peut être beaucoup plus précoce, et le SCI chez l’enfant est loin d’être exceptionnel. Les SCI sont donc considérés à juste titre, comme responsables de la majorité des consultations en pathologie digestive.
Compte tenu de l’importance de cette prévalence, et de la mise en évidence d’anomalies de motricité digestive au cours de ces 20 dernières années, de nouvelles pistes physiopathologiques, sont envisagées. La perception consciente de la douleur abdominale, découlerait d’une cascade d’événements, causée par un dysfonctionnement de la motricité du tube digestif, avec un terrain d’hypersensibilité intestinale.

Les dernières recherches médicales qui en découlent, consistent à agir sur les voies de communication entre le cerveau et l’intestin, afin de réduire la douleur et l’inflammation, et secondairement agir sur la motricité. Ce concept a donné naissance à une nouvelle discipline médicale, la neuro-gastroentérologie, et fait raisonner chez tout bon ostéopathe, un des principes mécaniques d’ A.T.STIL, vieux de 150 ans...

Le but de ce mémoire consiste à montrer comment l’ostéopathie peut être placée au centre de la prise en charge thérapeutique du syndrome du colon irritable. Il repose sur des données épidémiologiques et physiopathologiques issue des dernières publications médicales. Ces documents, font l’état de la relative impuissance des médecins à l’heure actuelle, à proposer un traitement efficace sur les patients avec le Syndrome du Côlon Irritable.
L’investigation ostéopathique s’appuiera sur l’anatomie, la physiologie, ainsi que sur les principes ostéopathiques de A.T. STILL, qui m’ont été enseignés à ISOSTEO LYON. Elle tentera de montrer comment vont évoluer les symptômes du Côlon Irritable après 3 séances d’ostéopathie.

Les recherches pour aboutir à l’élaboration de ce mémoire, se sont d’abord concentrées sur les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI), qui regroupent la maladie de Crohn et la Rectocolite Ulcéro Hémoragique (RCH). Ces deux maladies sont auto-immunes, et sont à l’origine de douleurs abdominales intenses, qui s’accompagnent de manifestations digestives et extra digestives à l’origine de dégénérescence de certains tissus, d’ulcérations, affectant grandement la qualité de vie des malades. L’intérêt ostéopathique est majeur dans la prise en charge de ces patients. L’ostéopathe utilisera ses connaissances anatomiques et physiologiques, pour manipuler la structure et les composants du tube digestif, afin de lever les compressions sur le trajet des nerfs et des vaisseaux sanguins. Ce travail limite ainsi la stase viscérale, la congestion, l’inflammation et donc la lyse cellulaire, et permet d’assainir le réseau lymphatique local, donc d’améliorer la fonction immunitaire.

La première récolte d’informations, a été motivée par le Dr Cécile BALTER, qui m’a permis d’affronter la complexité physiopathologique des MICI, avec le manque de connaissances médicales actuelles.
Ensuite, un entretient avec l’AFA (Association Francois Aupetit, comité de soutient à la recherche sur les MICI), et les premiers contacts avec les patients, m’ont permis de constater que, en dehors de la chirurgie, la plupart des armes thérapeutiques disponibles à l’heure actuelle (pour combattre les symptômes, retarder et enrayer les poussées inflammatoires et prévenir les complications) sont nouvelles, et lourdes. Elles sont adaptées pour chaque patient, et sont administrées de façon très variables dans le temps, selon l’évolution de la maladie, la vie personnelle du malade et selon les connaissances médicales. Donc, la mise en place de méthodes d’investigation ostéopathique, et la publication de résultats objectifs, aurait été soumise à caution.

C’est grâce au recueil de nouvelles hypothèses physiopathologiques, basées sur les voies de communication entre le cerveau et l’intestin (la neuro-gastroentérologie), et grâce au partenariat du Dr Roy, gastro-pédiatre à la clinique du Val d’Ouest de Lyon, que mes démarches se sont ré-orientées vers la prise en charge de patients souffrants du Syndrome du Colon Irritable (SCI).


SOMMAIRE


1. Introduction

2. Première partie : Anatomie du colon et des voies de communication entre le cerveau et l’intestin, et physiologie de la digestion
2.1 Anatomie
2.2 L’axe cerveau et intestin
2.3 Physiologie de la digestion

3. Deuxième partie : Définition, épidémiologie, physiopathologie et prise en charge médicale
3.1 Définition
3.2 Épidémiologie du syndrome du colon irritable
3.3 La physiopathologie d’un colon irritable
3.4 La prise en charge médicale du syndrome du colon irritable
3.5 Traitements

4. Matériel et méthodes
4.1 Population étudiée
4.2 Le traitement

5. Résultats et analyse

6. Discussions
6.1 Vérification de l’hypothèse
6.2 Comparaison avec d’autres études
6.3 Ouvertures

7. Conclusion


MÉMOIRE en PDF


Prise en charge ostéopathique du colon irritable
Garel Guillaume

L’Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie remercie Garel Guillaume et IsOstéo de l’avoir autorisé à publier ce mémoire.


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