Extraits du PDF en bas de page :
« Toutes les cellules ont deux choses en commun :
– 1/ une philosophie,
– 2/ un but.
– En tant que philosophie, elles sont universelles : elles obéissent aux mêmes lois ; en tant que but, elles ont simplement une action
spécifique.[…] En tant qu’ostéopathes, nous acceptons leur action spécifique, mais nous travaillons avec leur universalité. » (Becker, cité
par Duval, 1998, 5).
La cellule, une conscience
J’envisage la cellule comme une conscience dont l’espace est limité par une membrane et centré par un fulcrum.
Le centre, fulcrum, je, conscience, est immobile par rapport à une périphérie en mouvement.Le mouvement naît du besoin qu’a
la conscience de se sentir exister. Cette sensation n’existe que dans le
changement.
Ce changement se manifeste tantôt par un efflux (expansion), tantôt par un influx (rétraction).
L’alternance efflux/influx est imposée par la limite physique (la membrane) qui empêche l’expansion infinie, et par la nécessité de
récupérer une partie de l’énergie dissipée.
Ainsi naît une tension réciproque au niveau périphérique de la cellule entre les forces expansives et les forces rétractives, en perpétuel recherche d’équilibre.
Ainsi naît également l’échange réciproque, la communication entre la conscience et son environnement, qui s’organise de manière rythmique.
La cellule est donc un convertisseur : elle convertit l’activité de la conscience qui est communication, en un mouvement alternatif d’expansion/rétraction.
La qualité du mouvement d’une structure vivante nous renseigne sur sa qualité de communication, donc sur sa vitalité.
Organisme
La nécessité de l’échange fait de la structure vivante un système ouvert, ce qui le rend vulnérable, mais capable d’évolution.....
Organisme vivant, système organisé
Nous envisageons le corps humain vivant comme une organisation de consciences, donc de fulcrums, à immobilité relative, centrés sur un fulcrum résultant, le Je du corps que les philosophies orientales localisent
dans le centre du crâne...
Le corps interface
Nous envisageons le corps comme une interface entre deux types d’univers apparemment opposés : l’univers non matériel, celui de la conscience, et l’univers physique, celui du monde matériel...
Lutte pour la survie
La structure vivante est un système relationnel pris dans le constant dilemme d’échanger avec l’extérieur pour conserver la sensation d’exister, tout en maintenant une séparation pour préserver son identité....
Conséquences d’une rétention
Sur le plan subjectif, celui de la conscience, cela se traduit par une augmentation de l’individuation, par diminution d’échange ou de communication avec l’environnement....
Résoudre une rétention
La réticence à communiquer caractérise une zone de rétention. S’accorder, se syntoniser avec son réel physique et de conscience permet de la rejoindre dans son refus...
Conséquences de la résolution
Le retour à la communication de la zone tissulaire et sa réintégration dans la conscience de l’organisme, ainsi qu’une diminution de la densité, de la tension et de l’inertie de la région et de l’ensemble du système signent la résolution...
Objectifs thérapeutiques
Comme son patient, le praticien peut s’envisager comme un ensemble de consciences centrées sur des fulcrums.
Conscient de ces consciences, il peut choisir de se centrer pour offrir au patient le point d’appui transitoire lui permettant de résoudre les rétentions essentielles qui empêchent son système de fonctionner de
manière optimum et de manifester la santé.
En techniques tissulaires, nous proposons un modus operandi en trois phases :
– 1/ S’assurer que le système est globalement en communication et si ce n’est pas le cas, adopter les mesures thérapeutiques permettant
de le remettre dans un état de communication suffisant pour obtenir de lui de l’information signifiante.
– 2/ Chercher, trouver et libérer les principales zones de rétention empêchant le système corporel du patient de trouver son harmonie et de manifester la santé.
– 3/ Aider le système à se réharmoniser sur son axe essentiel, la dure-mère, afin qu’il puisse seul ensuite rétablir son harmonie profonde.
Glossaire
Conscience. n. f. (lat. co de cum « avec » qui suggère l’association, comme dans coexistence, connaissance etc.) et scire « savoir ».
– 1/ Chez l’humain, faculté de connaître sa propre réalité et de la juger.
– 2/ Plus généralement, conséquence de la décision d’être. Être conscient, c’est exister ; ou exister, c’est être conscient. Les deux sont indissociables. Et vivre, c’est expérimenter l’être ou la conscience. On peut donc dire que tout être vivant du plus simple au plus complexe est conscient. De plus, il fera tout pour conserver sa conscience, c’est-à -dire son état d’être ou d’existence. Des mécanismes parfois très complexes,
comme l’immunité et l’homéostasie, trouvent là leur origine...
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