L’art clinique a parfois beaucoup de similarité avec un jeu de poker. On fait des déductions, on observe et on essaye. Parfois on perd , parfois on gagne. On est bon si on nous voit plus gagner que perdre.
Malheureusement,il semble que les cliniciens ne soient pas les seuls à se baser plus sur l’observation que les faits et que ceux-là mêmes qui devraient être irréprochables sur ce point peuvent se laisser aller sous la pression. Cette article intéressant montre comment de nombreuses équipes de recherche semble aussi utiliser la chance pour sortir un résultat. L’idée est que pour ne plus dépendre de la chance pour sortir un résultat, il faut prédire ce que l’on pense obtenir. Si vous testez dix paramètres et que vous acceptez une erreur de 5% , vous avez donc 50% de chance que au moins un paramètre soit changé juste par chance. Prédire et publier à l’avance quel paramètre sera amélioré, diminue beaucoup les risques d’erreur par chance, mais exige aussi beaucoup plus de précision et de compréhension du sujet qu’on teste.
Peut on appliquer cette hypothese à l’osteopathie ? Prédire quelle guérison quand et de combien ? Bien sûr, c’est pour l’instant utopique mais si on s’inspire un peu de cette idée on avancerait alors plus dans le champs de la science que de la chance.
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Notre art et le poker
samedi 19 mars 2016
par
Voir en ligne : The Amazing Significo : why researchers need to understand poker
William Addey
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