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Ostéo n°86 – Avril 2010

La revue des ostéopathes
 
vendredi 16 avril 2010 par Ostéo, la revue des ostéopathes

Ostéo, la revue des ostéopathes

n°86 – Avril 2010


Sommaire


  • Édito : Francis Hartmann
  • Un nouveau regard sur le fonctionnement du système nerveux
    Noël MEI, Directeur de recherche au CNRS à la retraite, auteur également de La sensibilité viscérale, paru aux Éditions Lavoisier, 1998.
     Un nuovo sguardo sul funzionamento del sistenna nervoso
     Recent progress in brain physiology
  • Analyse critique de l’article de G. Versier "Physiologie de la sacro-iliaque" in Revue du Rhumatisme 2009 ;76 :734-740. Zegarra-Parodi Rafael, Ostéopathe MROF, Directeur du département Recherche du CEESO, Paris & Lyon
    Renard Edouard-Olivier, Ostéopathe MROF, Directeur Général du CEESO Paris & Lyon
     Analisi critica dell’articolo Versier G. "Fisiologia della sacro-iliaca" in Rivista del Reumatismo 2009 ;76:734-740
     Critical analysis of the paper Versier G. "Physiology of the sacro iliac" in the Review of Rheumatology 2009 ;76 :734-740
  • Complexe O.A.A (occiput-atlas-axis) et gestion neuromusculaire du free way space (FWS)
    Paru dans la revue Dentoscope, 2008 ;39 :20-25.
    Alain Piron, Ostéopathe (Liège, Belgique)
     Complesso O.A.E.(occipite-atlante-epistrofeo) e gestione neuromuscolare del free way space (FWS)
     The OAA (occipito-atlanto-axial) complex and neuromuscular management of the free way space (FWS)
  • Bouquins

Édito

Francis Hartmann
Professeur honoraire à la Faculté d’Odontologie
Habilité à diriger des recherches.


Le XXIe siècle consacre la reconnaissance universitaire de l’ostéopathie. Cette reconnaissance confère des droits à l’ostéopathe, elle lui impose surtout des devoirs. Entre autres, ne plus justifier des réussites thérapeutiques incontestables, par des explications physiopathologiques ésotériques.
Le livre de Noël Mei, Directeur Honoraire du Laboratoire de Neurobiologie (C.N.R.S — Marseille) intitulé Médecines douces - Fondements neurophysiologiques (Cerveau, psychisme et maladies. Ed Ellébore), montre à l’évidence que toute explication peut être avancée, dès lors qu’elle est fondée avec une rigueur scientifique sans faille.
Quelques principes neurophysiologiques indispensables à la compréhension du sujet, sont présentés au début de l’ouvrage. Le lecteur, découvrira avec intérêt l’explication de l’effet "placebo" et que ces médecines, vers lesquelles se tournent de nombreux malades ne doivent pas être méprisées.
L’article rédigé par Zegara-Parodi et Renard attire l’attention sur un point qui apparaît comme très important. Source de nombreuses discussions par le passé, l’existence de mouvements du sacrum entre les os iliaques semble faire maintenant l’objet d’un consensus. Une hypomobilité de la première vertèbre sacrée (S1) retentirait sur les structures lombo-pelviennes sus-jacentes. De nombreuses douleurs, pourront ainsi être soulagées et surtout diagnostiquées plus précocement.
Alain Piron s’est penché sur une constante qui donne beaucoup de souci au docteur en chirurgie dentaire : l’espace libre d’inocclusion (= free way space). Le respect de cet état de repos, au cours duquel les dents du maxillaire et celles de la mandibule ne doivent jamais être en contact, sauf au moment de la déglutition est bien décrit. Certes, au cours d’un effort (haltérophilie) les dents se touchent sans dommage pour l’être humain. Il est bon de préciser qu’en l’absence de free way space, les informations issues des récepteurs périodontaux (= desmodontaux pour les francophones) via le contact dentaire trop intense et/ou trop prolongé peuvent, chez un individu stressé, générer des troubles et des douleurs invalidants pour les malades et déconcertants pour de nombreux praticiens. C’est sur ce point précis que la collaboration d’un ostéopathe avec un dentiste neurophysiologiquement conscient prend toute sa valeur.


Edito

Francis Hartmann
Professore onorario alla Facoltà di Odontologia
Abilitato alla direzione delle ricerche.


Il XXI secolo consacra il riconoscimento universitario dell’osteopatia, che conferisce all’osteopata diritti e, soprattutto, gli impone dei doveri. Tra gli altri, quello di non giustificare più risultati terapeutici incontestabili attraverso spiegazioni fisiopatologiche esoteriche.
Il libro di Noël Mei, Direttore Onorario del Laboratorio di Neurobiologia (C.N.R.S - Marsiglia), intitolato Medicine dolci-Fondamenti neurofisiologici (cervello, psichismo e malattie. Ed Ellèbore), mette in evidenza che è possibile avanzare ogni spiegazione, dal momento che essa è fondata su un rigore scientifico privo di difetti. All’inizio dell’opera sono presentati alcuni principi neurofisiologici, indispensabili alla comprensione dell’argomento. Il lettone scoprirà con interesse il significato dell’effetto "placebo", e che queste medicine,a cui molti malati fanno riferimento, non devono essere disprezzate.
L’articolo scritto da Zegara-Parodi e Renard attira l’attenzione su un punto che appare molto importante. Fonte di numerose discussioni in passato, l’esistenza dei movimenti del sacro tra le ossa iliache sembra divenire adesso oggetto di consenso. Un’ ipomobilità della prima vertebra sacrale (S1) si ripercuoterebbe sulle strutture Iombo-pelviche soggiacenti. Molti dolori potranno cosi essere alleviati e, soprattutto, diagnosticati più precocemente.
Alain Piron si è concentrato su una costante che dà molte preoccupazioni alto specialista in chirurgia dentaria : lo spazio libero d’inocclusione (=free way space). Il rispetto di questo stato di riposo, durante il quale i denti del mascellare e quelli della mandibola non devono MAI venire a contatto, se non al momento della deglutizione, è ben descritto. Certo, durante uno sforzo (sollevamento pesi) i denti si toccano senza arrecare danno all’essere umano. E’ bene precisare che, in assenza del free way space, le informazioni derivanti dai recettori periodontali Hesmodontali per i francofoni), attraverso un contatto dentale troppo intenso e/o prolungato, possono, in un individuo stressato, generare problemi e dolori invalidanti per i malati, oltre che sconvolgenti per numerosi operatori. E’ in questo preciso aspetto che la collaborazione tra un osteopata ed un dentista neurofisiologicamente cosciente acquisisce tutto il suo valore.


Edito

Francis Hartmann
Emerites professor at the Facultg of Odontologii
To be entitled to be a director of research.


The 21th century celebrates the academic acknowledgement of osteopathy. This means "rights" but also "obligations". Among other landmarks it is now forbidden to explain undisputable therapeutic successes by esoterical physiopathological explanations.
The book written by professor Meï, Honorary Manager of the Neurobiology Laboratory of Marseilles’s CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) called "Alternative Medecines — neurophysiological roots" (brain, psyche and diseases. Ed. Ellebore) evidences that any explanation may be suggested provided it relies upon a serious scientific background.
A few neurophysiological principles necessary to the understanding of the topic are proposed in the prologue of the book. The reader shall discover the explanation of the "placebo" effect and that those "different" medicines considered as alternatives by numerous patients should not be disregarded.
The paper written by Zegara-Parodi and Renard stresses a very important issue. ln the past, the movements of the sacrum between the iliac bones was strongly contested but is now largely admitted. An hypomobility of the first sacred vertebra (S1) might have repercussions on the underlying lombo-pelvian structures. Numerous pains might thus be eased and diagnosed earlier.
Alain Piron focused upon a constant that upset many doctors in dental surgery : the free way space. The importance of that resting state during which the teeth of the maxillary and the mandible must NEVER be in contact, except for swallowing, is well described. Indeed, at exertion, teeth may touch without damages. We must notice that in case of absence of free way space, the informations emitted by the periodontal captors via a too intense or too long dental contact with a stressed person may cause troubles and invalidating pains for the patient and confusing symptoms for many practitioners. It is in that specific field that the collaboration between an osteopath and a neurophysiologically open-minded dentist may reveal efficient.


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