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Ontogenèse crâniographique vestibulaire

Raphaël FENART
 
mercredi 26 septembre 2007 par Raphaël FENART

Ontogenèse crâniographique vestibulaire
Analyse morphométrique positionnelle

Raphaël FENART

Raphaël FENART, Dr.Méd., - Dr.ès Sc.- Dir.Hon. de Recherches au C.N.R.S.,- Dir. Labo. de Craniologie Fac. Libre. de Méd. Lille- France


CARACTÉRISTIQUES


Date de parution : 2006-2007
Éditeur  : Chez l’auteur

ISBN  : 2-9526511-0-8
Nb. de pages  : 427 pages
Dimensions  : 295 x 207 mm
Ouvrage à tirage limité

Merci à M. Raphaël FENART et à Jean-Marie LANDOUZY de nous avoir autorisé à reproduire ce texte et ces schémas.


Présentation


Cette publication n’entre pas dans le cadre strict de l’Anatomie descriptive (ici supposée connue !) mais présente un caractère essentiellement quantitatif et iconographique. Elle se rapporte à l’ontogenèse du crâne humain, à partir de 9 stades (du fœtus de 5 mois, à l’adulte) dont on représente la constitution moyenne afin que l’ensemble de la croissance soit régularisée dans les limites statistiques de confiance. Les phénomènes de variabilité ne sont pas reproduits dans l’iconographie, mais sont évoqués dans les principales références bibliographiques.

Tout le travail est basé sur un système de coordonnées rectangulaires, dans un espace tridimensionnel jalonné par les plans : horizontal, vertico-frontal et sagittal. Ils résultent de l’orientation de toutes les pièces par la méthode vestibulaire qui utilise la direction des canaux semi-circulaires externes des labyrinthes des oreilles internes droite et gauche. Dans un but de simplification, une symétrie bilatérale est supposée réalisée par rapport à un plan sagittal « médio-labyrinthique » utilisant les canaux qui viennent d’être cités.

Le principe de cette publication est de n’utiliser que des points situés, dans l’espace, par leurs 3 coordonnées. Les relations classiques de la trigonométrie permettent de ne pas prendre d’autres mesures, les coordonnées étant suffisantes pour fournir tous les éléments désirables (angles, longueurs, indices, vitesses, surfaces, volumes…) en nombre aussi important qu’on le désire. Elles rendent d’ailleurs possible l’utilisation éventuelle d’autres référentiels.

En somme, et contrairement aux procédés habituels, on utilise d’abord la notion de position, d’où découleront celles de forme et de grandeur.

Dans la première partie du travail les nombreux points qui interviennent, tant sagittaux (= impairs) que latéraux (= pairs), osseux et dentaires, sont d’abord définis, puis positionnés par leurs x, y, z. pour chacun des 9 stades.

Pour chaque stade ontogénique, les 6 incidences principales, en orientation vestibulaire, constituent un « craniogramme ». Ils sont réalisés avec et sans mandibule, celle-ci étant représentée à part, grâce à ses 6 projections constituant un « mandibulogramme ». Chez l’adulte une iconographie complémentaire est, en outre, proposée, avec notamment les 6 incidences vestibulaires de chacun des os séparés, et les constituants essentiels des parties molles encéphaliques (ventricules…). La connaissance des coordonnées successives nous mène à la construction des trajets ontogéniques de chaque point, dans l’espace, ressortant de la projection de ces trajets sur chacun des plans de référence.

Dans la seconde partie, où le texte a été réduit à un minimum explicatif, et où les illustrations ont été privilégiées, diverses utilisations des coordonnées sont proposées pour chaque région du squelette céphalique, avec évocation des techniques de calculs employés pour en quantifier certains de leurs aspects. Les résultats sont apportés pour chaque stade ontogénique. Ces valeurs théoriques, concernant des zones de forme complexe, sont certes « approchées », mais elles peuvent éventuellement être comparées à d’autres ressortant de procédés directs, mais d’application incommode (par exemple : possibilité de connaître la capacité crânienne par simple calcul à partir des coordonnées de 3 points seulement puisque le quatrième est connu par symétrie).

Les éléments qui ont retenu notre attention sont les suivants : les dents, le plan d’occlusion, les secteurs angulaires, la triangulation enveloppante, les surfaces globales, la systématisation par les sphères (frontale, pariétale, faciales), les prognathismes, le latérognathisme, le sinus maxillaire, les fosses nasales, les choanes, l’échancrure nasale, la voûte palatine, les relations entre le prosthion et le neurocrâne, le relief zygomatique, l’orbite, la mandibule, la base sagittale du crâne, la fosse temporale, les axes pétreux, les trous de la base du crâne, la fosse ptérygo-maxillaire, la loge cérébelleuse, la facette jugulaire, le bloc basilaire, le trou occipital, la voûte crânienne…

Il est évident que d’autres aspects pourraient être développés, car cette publication est encore améliorable et doit être considérée comme un « instrument de travail ».

Bien que l’ontogenèse humaine soit notre fil conducteur, quelques appels à la phylogenèse ont été faits, dans un but comparatif, avec notamment la figuration du crâne des chimpanzés.

Nous insistons sur le fait que la particularité iconographique de ce travail repose sur trois critères :

  1. la représentation constante des axes vestibulaires, avec leur orientation positive, vers le haut et l’arrière le la tête, notée par une flèche. Celle-ci n’a pas été précisée sur l’axe transverse, à cause de la symétrie admise.
  2. la présence constante d’une échelle (de 50 mm, sauf indication contraire),
  3. le fait que le tirage a été conçu pour maintenir la grandeur naturelle, d’utilisation directe plus commode (N.B. nous ne considérons pas une grandeur téléradiographique comme une grandeur « naturelle » !).

Documents


Voici, à titre documentaire, 4 figures

Le crâne orienté d’un nouveau-né, en vues antérieure et postérieure, avec et sans mandibule.


La répartition des vitesses de déplacement des points sur leurs trajets ontogéniques, chez l’enfant, entre 8 mois et 2 ans. Les vitesses croissent dans la séquence : vert - jaune - orange - rouge - bleu.
(Les valeurs sont données dans les tableaux de la publication).


Le profil orienté du squelette crânio-facial sagittal de l’adulte, avec position des ventricules cérébraux et des 2 principales scissures.


Le trajet ontogénique du point sous orbitaire.


Sommaire


  • Avant propos
  • Les stades ontogéniques
  • L’orientation vestibulaire
  • Réalisation de l’iconographie
  • Les points
  • Les coordonnées rectangulaires
  • Les coordonnées vestibulaires des points impairs
  • Les coordonnées vestibulaires des points pairs
  • Les coordonnées polaires
  • Les crâniogrammes vestibulaires
  • Os neurocrâniens isolés chez l’adulte
  • Trajets ontogéniques des points pairs
  • Trajets ontogéniques des points impairs
  • Suggestions d’utilisation
  • Conclusion

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