La biblioboutik de l’ostéo4pattes-SDO

Poster un message

En réponse à :

Mieux vivre avec son cancer - L’Ostéopathie chez des patients sous-chimiothérapie

Maude BUCH - Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’ostéopathe
samedi 23 octobre 2021 par Maude BUCH

Maude BUCH - Mieux vivre avec son cancer - L’Ostéopathie chez des patients sous-chimiothérapie :

Maîtres de mémoire :

  • Benjamin LAZERGES, Ostéopathe D.O.
  • Frank SUTRE, Responsable des sciences pédagogiques
  • Marylène BOURGIN, Directrice IO-Rennes

Sous la direction de Benjamin LAZERGES, Ostéopathe D.O - Frank SUTRE, Responsable des sciences pédagogiques - Marylène BOURGIN, Directrice IO - RENNES Promotion P2010 - Année 2014-2015 - Institut d’Ostéopathie de Rennes - Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’ostéopathe - Session juin 2015



RÉSUMÉ


Les effets secondaires de la chimiothérapie sont redoutés par les patients, plusieurs études ont montré les bienfaits de l’ostéopathie dans la tolérance au traitement. Ces études sont peu connues par le corps médical. Aussi, elles doivent être multipliées pour justifier de l’importance de l’ostéopathie sur les effets secondaires d’un tel traitement.
Dans notre étude nous allons poursuivre le travail effectué par madame JARRY, ostéopathe D.O. en reprenant la technique hépatique utilisée. L’hypothèse de notre étude est de diminuer les effets secondaires encourus par un protocole de chimiothérapique et de montrer la « non praticien-dépendance » de la technique.
Cette expérimentation regroupe quatre patients atteints d’un cancer du côlon recevant un protocole FOLFOX 4, et cinq patientes atteintes d’un cancer du sein recevant un protocole 3EC-3TAXOT. Ces deux groupes de patients réalisent deux cures de chimiothérapie sans traitement ostéopathique puis deux cures de chimiothérapie avec un traitement ostéopathique. Après chaque cure de chimiothérapie, le patient devra répondre au même questionnaire qui permettra de comparer avec et sans traitement ostéopathique. Une fois l’analyse des données effectuées, nous observons une diminution des nausées, des vomissements, des diarrhées et de l’anxiété avec la prise en charge ostéopathique. De même nous observons une augmentation de la constipation, de la prise de médicaments, de la fatigue, de la perturbation du sommeil et du bien-être social, que nous nuancerons par certains biais. Nous pouvons également constaté que le protocole 3EC-3TAXOT justifie l’importance d’un travail hépatique contrairement au protocole FOLFOX4 qui amène à réfléchir à une autre approche ostéopathique.
En conclusion, l’hypothèse de la diminution des symptômes digestifs est confirmée mais à nuancer concernant la diminution de la fatigue, de la perturbation du sommeil et de la qualité de vie. Cependant l’hypothèse que la technique hépatique soit « non praticien-dépendant » est confirmée.
La possibilité de poursuivre nos travaux par une étude randomisée à plus grande échelle s’avère judicieuse et prometteuse pour permettre de rendre primordial l’accès à l’ostéopathie en tant que soin de support aux patients sous-chimiothérapie.

MOTS-CLÉS : Cancer, Ostéopathie, Hépatique, Chimiothérapie.


ABSTRACT


The side effects of chemotherapy treatment are feared by patients, but studies show the goods made of osteopathy in treatment acceptance. These studies are not well known by the medical profession ; they must be used to demonstrate the importance of osteopathic care in a cancer ward. It is with this objective that our work site.
In this study we will continue the work done by Ms JARRY, osteopath DO using the liver technique, mentioned in her thesis. The hypothesis of this study is to reduce the side effects incurred during chemotherapy and show the "non-dependence practitioner" of the art.
The experiment consists of four patients with colon cancer receiving FOLFOX 4 protocol, and five patients with breast cancer receiving 3EC-3TAXOT protocol. These two groups of patients undergo two courses of chemotherapy without osteopathic treatment and two courses of chemotherapy with osteopathic treatment. After each chemotherapy, the patient will respond to the same questionnary that will permit us to compare the differencies between treatments with or without osteopathic care.
After analyzing datas, we see a decrease of nausea, vomiting, diarrhea and anxiety with the osteopathic care. Also, there is an increase of constipation, drug taking, fatigue, sleep disturbance and social well-being, we clear by some means. We also found that the 3EC-3TAXOT protocol justifies the importance of liver osteopathic work contrary to FOLFOX 4 protocol that invites us to consider another osteopathic approach.
In conclusion, the assumption concerning the decrease of lower gastrointestinal symptoms is confirmed contrary to the assumption reduce fatigue, sleep disturbance and quality of life that is refuted. However, the assumption that the hepatic technic is "practitioner independent" is confirmed.
The opportunity to continue the study at a larger scale is sensible and promising to help making a better access to osteopathy as a supportive care to patients undergoing chemotherapy.

KEYWORDS : Cancer, Osteopathy, Hepatic, Chemotherapy.

INTRODUCTION


Le parcours de soin d’un patient atteint d’un cancer se définit comme une prise en charge globale qui intègre la personne avec ses émotions, sa pathologie, la subjectivité de ses symptômes, son traitement et les effets secondaires engendrés par celui-ci. La recherche joue un rôle essentiel pour permettre l’amélioration de la prise en charge holistique de chaque patient.
De ce fait, l’observance des soins d’oncologie est directement dépendante du bien-être du patient. Il est ainsi essentiel d’y associer une prise en charge globale qui fait appel à d’autres soins comme l’ostéopathie.

Durant ces dix dernières années, nous avons pu constater l’avancée des connaissances médicales sur le cancer, aussi bien dans son dépistage et dans la précision de son diagnostic (cancer spécifique de l’organe et son stade d’évolution) que dans les traitements mis en place (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie…).
Il faut savoir que la chimiothérapie, découverte en 1940 lors d’essais avec les premières utilisations des gaz moutarde azotés et des anti-folates est devenue une révolution dans les thérapies ciblées contre les cellules cancéreuses. Celle-ci a énormément évolué en devenant de plus en plus spécifique à chaque cancer et adaptée aux patients. Si des progrès ont été réalisés ces dernières années, la recherche continue activement d’améliorer l’efficacité des traitements spécifiques et de diminuer leurs effets secondaires. Les complications digestives de la chimiothérapie sont parmi les plus fréquentes et peuvent être à l’origine d’une modification du traitement, entrainant une répercussion sur son efficacité.

Nous nous sommes donc posés la question suivante : « comment soulager les symptômes induits par ce traitement pour améliorer la qualité de vie et donc en partie la santé sans modification de la posologie et donc de l’efficacité de la chimiothérapie ? »
Il est possible en ostéopathie d’envisager de diminuer certains de ces troubles digestifs. C’est ce que nous étudions.
Les soins de support sont nombreux : ostéopathie, kinésithérapie, suivi psychologique, hypnose, acupuncture… Ils permettent d’aider le patient dans son parcours de soin en diminuant ou en évitant l’apparition de certains effets secondaires. Ces soins sont complémentaires au traitement d’oncologie mais ne sont pas prioritaires au traitement du cancer.

Les chiffres de l’OMS parus en novembre 2014 nous indiquent que les cancers figurent parmi les principales causes de mortalité dans le monde en 2012. Le nombre de nouveaux cas devrait augmenter de 70% environ au cours des deux prochaines décennies. Cette tendance s’associe à l’augmentation de la population française, à son vieillissement, à nos comportements à risques (tabac, alcool, rayons UV), à notre mode de vie (nutrition, sédentarité, obésité) et à notre environnement (pollutions diverses, expositions professionnelles). Il est donc important d’anticiper sur le dépistage et la prise en charge des patients.
Chez les hommes, les quatre types de cancer les plus couramment diagnostiqués en 2012 étaient le cancer du poumon, de la prostate, hépatique et colorectal. Chez les femmes, les quatre types de cancer les plus couramment diagnostiqués en 2012 étaient le cancer du sein, colorectal, du col de l’utérus et de l’estomac.
La chimiothérapie est l’un des traitements per os ou intraveineux qui agit en préventif et en curatif pour éviter l’évolution et la prolifération des cellules cancéreuses. Celle-ci est redoutée par les patients et par l’oncologue suite à ses effets secondaires différents et difficilement prévisibles pour chaque patient.

Lors de cette étude, nous utilisons une technique dite d’« équilibration de la motilité hépatique », développée par monsieur Didier LEHOUGRE, ostéopathe D.O, dont l’efficacité sur la diminution de certaines symptomatologies digestives a été démontrée dans l’étude menée par madame Géraldine JARRY, ostéopathe D.O.
Nous réalisons une étude pilote mono-centrique de six mois reprenant la technique et mettant en place une enquête établie sous forme de questions extraites de questionnaires référencés visant à évaluer la qualité de vie, les troubles digestifs, la perturbation de l’appétit, la perturbation du sommeil, le bien-être social et l’anxiété des patients.
Nous commençons notre étude par un état des lieux des connaissances actuelles sur le cancer, la chimiothérapie et les soins de support. Nous pouvons ainsi mettre en place les hypothèses de notre recherche. Ensuite les rappels d’anatomie et de physiologie du foie sont exposés pour permettre une meilleure compréhension de son importance au sein du corps humain. Ensuite nous détaillons le matériel ainsi que la méthode effectuée. Enfin nous analysons et interprétons les résultats obtenus.


SOMMAIRE


Remerciements

Résumé

Sommaire

Introduction

Objectifs de l’étude

Contexte actuel

Hypothèse

Rappels
Chapitre 1 : Les Cancers SEIN ET COLON
Chapitre 2 : Chimiothérapie
Chapitre 3 : Importance de la région hépatique

Matériel et Méthode
Chapitre 1 : Matériel
Chapitre 2 : Méthode

Résultats
Chapitre 1 : La population
Chapitre 2 : Les résultats par symptômes
Chapitre 3 : Cas particuliers

Discussion
Chapitre 1 : Interprétations des résultats
Chapitre 2 : Les biais de l’étude

Conclusion

Liste des annexes
Annexe I : exemple d’un programme de soins pour un patient atteint d’un cancer
Annexe II : exemple d’un protocole de chimiothérapie FOLFOX4
Annexe III : exemple d’un protocole de chimiothérapie 3EC-3TAXOT
Annexe V : lettre d’information au patient
Annexe VI : consentement éclairé
Annexe VII : le questionnaire fournit à chaque patient
Annexe VIII : le test des SIGNES

Références et Index

Table des Figures

Références Bibliographiques

Table des Matières

Abstract


MÉMOIRE en PDF


Mieux vivre avec son cancer - L’Ostéopathie chez des patients sous-chimiothérapie
Buch Maud

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Accueil | Contact | Plan du site | Se connecter | Statistiques du site | Visiteurs : 954054

Venez nous suivre sur les réseaux sociaux :

       

Suivre la vie du site fr    ?    |    titre sites syndiques OPML   ?

Site réalisé avec SPIP 4.2.8 + AHUNTSIC

Creative Commons License