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La prise en charge ostéopathique de la plagiocéphalie positionnelle postérieure et du torticolis congénital associés chez le nouveau-né

Vernos Virginie - Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme d’ostéopathe (D.O.)
lundi 27 septembre 2021 par Virginie Vernos

Vernos Virginie - La prise en charge ostéopathique de la plagiocéphalie positionnelle postérieure et du torticolis congénital associés chez le nouveau-né

Maîtres de mémoire :

  • Dalles Julie, Ostéopathe D.O.

Mémoire pour l’obtention du diplôme d’ostéopathie (DO) présenté et soutenu publiquement à Paris 2013, mémoire n° 86 – Institut Dauphine d’Ostéopathie (IDO) et Federal Eurpoean Register of Osteopaths (FERO) - Directeur du mémoire : Julie DALLES, Ostéopathe D.O.


INTRODUCTION


Les déformations crâniennes sont connues depuis longtemps. Dans les écrits, on retrouve qu’elles étaient pour des raisons culturelles ou esthétiques, souvent reproduites de façon délibérées. Au Pérou, les personnes au crâne allongé et large étaient considérées comme en meilleure santé et plus aptes au travail. En Egypte, les déformations étaient réservées aux femmes de la noblesse. [Note 1. Lehembre, C. Plagiocéphalie positionnelle postérieure : Influences de la modification des espaces sous-arachnoidens sur le développement de l’enfant ? Paris : Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de diplôme d’ostéopathe - CEESO, 2006.]

Du point de vue médical, les écrits du XIXe siècle décrivent des déformations crâniennes artificielles ou post accouchement. Un traité de médecine de 1889, ayant pour sujet « Les déformations artificielles du crâne dans les Deux-Sèvres et la Haute-Garonne », évoque ces déformations comme étant induites par le port de coiffes en fonction des régions, les coiffes différant suivant ces dernières. Un traité de 1898 du professeur A. Auvrard, ayant pour sujet « La pratique des accouchements » explique les différentes déformations possibles selon les présentations.

Nicolas Andry - Source de l’image : BIU Santé Paris

Au XVIIIe siècle, le médecin Nicolas Andry a créé le terme « d’orthopédie » qui en traduction littérale signifie « remettre les enfants droits ». Il a rédigé une thèse de médecine qui s’intéressait à « l’art d’améliorer ou de réduire les défauts d’apparence du corps ».
Andry a laissé un grand chapitre sur le torticolis congénital et conseille : « On doit, dès que l’enfant est né, lui masser le cou avec un mélange tiède d’huile et de vin, et commencer par le côté vers lequel le cou est penché pour finir de l’autre côté ; ensuite essayer de bouger la tête de l’enfant sans forcer ; parce qu’ici il ne faut utiliser aucune force. » d’après la traduction allemande de 1744 [Note 2. Biedermann, H. Kiss-Kinder. Stuttgart : Thienne, 2001]. Ceci vise à engendrer une détente musculaire des différentes tensions résiduelles de l’accouchement et ainsi anticiper d’éventuelles lésions futures.

Il est actuellement admis que l’accouchement et les compressions du crâne après la naissance déforment le crâne. La recherche de leurs conséquences n’a commencé que tardivement. En effet, Magoun écrivait en 1951 : « Une atteinte du cerveau qui n’est pas fatale n’est pas beaucoup prise en considération dans le monde médical. Un accident périnatal apparemment insignifiant ou difficile à constater si on se fie au bilan médical peut provoquer une lésion minime du cerveau qui peut conduire à de graves problèmes plus tard au cours de la croissance. Il y a plusieurs difficultés lors de l’évaluation de ces dommages mineurs du cerveau : la méconnaissance de développement neurologique, l’histoire de l’accouchement si souvent incomplète, surtout si la mère a été anesthésiée et le manque d’examen neurologique adéquat du bébé. » [Note 3. Magoun, A. et Sutherland, W.G. Ostéopathie dans le champ crânien. Sully, 2004].
D’autres auteurs parlent de ces tensions membraneuses et articulaires au niveau crânien. Viola Frymann souligne, dans une étude statistique effectuée sur 1250 nouveau-nés examinés cinq jours après la naissance, que : « […] des tensions membraneuses et articulaires au niveau crânien furent relevées dans 78% des cas… » Et « … 10% des bébés subissent un traumatisme sévère, visible sur la tête, soit avant, soit pendant le travail… » Elle précise que « 82% des nouveau-nés présentaient un problème crânien, mais sans symptôme ni signe apparent ».

Enfin la conclusion de son travail est très éloquente :
« Les tensions musculo-membraneuses que supporte le nouveau-né pendant la naissance peuvent lui causer des problèmes durant sa vie entière. » [Note 4. Solano, R. L’ostéopathie pour les bébés. Marabout, 1998. p. 127]

Citons en conclusion l’ostéopathe Solano : « Reconnaitre et traiter ces dysfonctions dans la période qui suit immédiatement la naissance représente une des plus importantes, si ce n’est la plus importante, des phases de médecine préventive dans la pratique de la médecine ostéopathique. » [Solano, R. L’ostéopathie pour les bébés. Marabout, 1998. p. 127]

En médecine, un des paramètres vérifiés dans l’examen clinique du nouveau-né, à la naissance, est la forme du crâne. Un crâne parfaitement rond est aujourd’hui préconisé et les déformations sont classifiées. Nous nous intéresserons ici à un type particulier : La Plagiocéphalie.

La plagiocéphalie ou forme de tête asymétrique (du grec "plagios" signifiant oblique et "képhalé" la tête) est décrite comme un signe clinique rhumatologique se traduisant par un aplatissement unilatéral de la voûte crânienne. (5) Fréquentes à la naissance, les plagiocéphalies peuvent être classifiées en fonction de leurs différentes étiologies, à savoir : la position in utero, la présentation, le mode d’accouchement. Un appui prolongé sur la partie postérieure de la tête lors des premiers mois de vie est un autre facteur. (6) (7).

Effectivement, depuis 1992, après la campagne « Back to Sleep Campaign » on observe un rebond de la prévalence des plagiocéphalies. L’OMS par ces nouvelles recommandations de couchage sur le dos a permis de diminuer de façon significative les cas de morts subites du nourrisson, cependant, ce type de couchage a augmenté le nombre de Plagiocéphalie Positionnelle Postérieure (notées PPP dans la suite du mémoire).
Pour A. Cavalier, ce ne serait pas la seule raison de cette augmentation. En effet, il émet l’hypothèse qu’à côté du décubitus dorsal, d’autres causes environnementales, notamment les dispositifs limitant la mobilité de l’enfant, peuvent induire des PPP. (6)

Source de l’image : Site de Pédiatrica 2002, Vol. 13.

Ce nombre croissant de nouveau-nés ayant le syndrome de la tête plate a eu pour effet positif d’entrainer un intérêt plus particulier sur celui-ci. Cela a également permis au corps médical de se rendre compte que les plagiocéphalies postérieures ne sont pas toujours dues à des synostoses ou fermetures prématurées de sutures.
En effet, au début de ces nouvelles mesures, les chirurgiens pratiquaient des synosectomies (Résection partielle ou totale d’une suture) sur les enfants, comme le recommandait une publication du groupe neurochirurgical du Sick Kids Hospital de Toronto dans les années 80. Les neurochirurgiens opéraient donc ces PPP comme si elles étaient dues à une synostose. Or ils se sont rendu compte qu’après l’opération l’enfant continuait à avoir une inclinaison et un appui particulier de la tête et que cette dernière se déformait à nouveau. Notons que les PPP n’étaient pas connues comme telles. De plus, lors de ces interventions, les chirurgiens ont « été frappés de constater que la suture n’était jamais fermée au sens d’une vraie synostose, mais que la table interne était hypertrophiée par apposition osseuse en bordure de la suture. » Ainsi, dans le collectif Vaud-Genève, un seul cas de plagiocéphalie par synostose a été observée en huit ans. (8).
« Les thérapeutes confrontés régulièrement à ce type de déformations se sont accordés à leur reconnaître une origine positionnelle et les classer sous le vocable de plagiocéphalie postérieure positionnelle. » (9)

D’un point de vue épidémiologique, « l’incidence de PPP est remarquable à six semaines de vie, atteint un pic à quatre mois, puis s’atténue lentement sur une période de deux ans, la plupart des cas étant alors résolus. Une étude (10) a révélé que l’incidence de PPP est de 16 % à six semaines, de 19,7% à quatre mois, de 6,8 % à douze mois et de 3,3 % à vingt-quatre mois. » (11)
Des études récentes ont permis de mettre en évidence que les PPP dues à la grossesse seraient visibles dès la naissance alors que celle dues à l’accouchement se verraient dans les quatre à six premières semaines de vie. (5).

Depuis ces dernières années, la manière d’appréhender et de traiter ces attitudes vicieuses et déformations a évolué, sans qu’un consensus de prise en charge n’émerge. Elle varie au gré des spécificités locales et des préférences médicales ou parentales et se limite parfois à un discours rassurant, à des conseils de positionnement, à des exercices de mobilisation cervicale, voire à un traitement par orthèse crânienne dynamique. Elle peut inclure des séances de kinésithérapie pour les torticolis congénitaux, certains proposent une chirurgie correctrice pour des PPP et des Torticolis Congénitaux (Notés TC dans la suite du mémoire) avancés et persistants. L’ostéopathie fait partie de ces outils thérapeutiques. (9)

Dans tous les cas, il est important que l’enfant soit pris en charge rapidement. La correction des PPP et des TC est nécessaire d’un point de vue fonctionnel et pas seulement esthétique. « L’étude de Boere-Boonekamp M.M. (2001) avec surveillance du développement à 2 ans et citée par C. Amiel-Tison « confirme l’existence de problèmes résiduels dans des domaines variés : perception visuelle, articulation temporo-mandibulaire, motricité fine, déformations compensatrices de la colonne ou du bassin » ». (6)

Il peut donc être préconisé de « ne rien faire ». « La majorité des cas de plagiocéphalie se sont résorbés à l’âge de deux ans. D’après les données probantes d’un essai aléatoire, un programme de physiothérapie associant la position (similaire aux mesures de prévention […]) à l’exercice, au besoin (torticolis congénital, préférence positionnelle ou stimulations développementales), est supérieur aux conseils aux parents comme mesure préventive sans soutien par physiothérapie (kinésithérapie). » (11)
Ainsi, il est de plus en plus admis que l’attitude qui vise à ne pas s’occuper de ces déformations n’est pas une solution.

Avant toutes choses, l’importance est donnée à la prévention. En effet, des conseils simples permettent de ne pas aggraver et de ne pas entretenir ces phénomènes de PPP et/ou TC.
Le côté de l’aplatissement occipital est fortement corrélé avec l’orientation de la tête pendant le sommeil en décubitus dorsal.
Le point d’ordre est donné par la position du sommeil et les périodes d’éveil passées en décubitus ventral.
La plupart des lits de nourrisson étant placée contre un mur, il est conseillé d’orienter la tête du bébé vers la tête ou le pied du lit, tous les jours en alternance. Ainsi, le bébé est couché de façon à toujours avoir la tête orientée vers la chambre. Cette alternance devrait encourager le bébé à tourner la tête des deux côtés.
Des coussins, plus ou moins compliqués, peuvent aider. (12) (13)
La position sur le ventre en périodes d’éveil, quinze minutes au moins trois fois par jour, réduirait l’apparition de plagiocéphalie. Le temps passé en décubitus ventral contribue à la progression des étapes du développement(11)

Le recours à des orthèses pour résoudre ces déformations a été présenté dès 1993 par des américains. Ces casques sont adoptés très rapidement en Europe et en Suisse. Idéalement, le port du casque dure 2 à 3 mois si on commence le traitement entre le quatrième et le sixième mois de vie. Si on commence plus tard, le casque est moins bien toléré et son port dure plus longtemps.

Principes de fonctionnement d’un casque

Entre janvier 1995 et avril 2002, a été réalisée une étude sur plus de 360 enfants ayant une PPP et traités par orthèse, à Genève et Lausanne. La durée moyenne du port du casque a été de 12,47 semaines (de 2 à 65 semaines), une deuxième orthèse a été faite pour 1/3 des enfants et une troisième pour 0,5 % d’entre eux. Cette étude montre de bons résultats et une absence de réapparition de la déformation après le traitement. (8)
Cependant, le recours à cette thérapie par moulage suscite a controverse dans certains pays « en raison de sa commercialisation directement auprès des parents par des sources comme Internet. » De plus, le traitement est couteux et mal, voir pas remboursé par les assurances. Le casque étant porté 23 heures par jour « une dermatite de contact, des plaies de pression et une irritation cutanée localisée » peuvent apparaitre. (11)
Les études prouvant leur efficacité sont critiquées. Les résultats d’autres études tendent à montrer qu’il n’y a pas de meilleur résultat avec un casque qu’avec des mesures positionnelles. (11)

La chirurgie est proposée pour certaines déformations de PPP majeures et très disgracieuses ; à partir de l’âge de 15-18 mois pour remodeler l’arrière-crâne. Il s’agit d’une chirurgie lourde et risquée, elle n’est donc réalisée que dans des cas importants. (15)

La kinésithérapie est indiquée pour les torticolis congénitaux. Elle serait indiquée pour les « sujets toniques ». Les mobilisations passives manuelles ne sont pas conseillées. Elles sont préférées actives par stimulations sensorielles. Elles se réalisent en fixant les épaules pour éviter toute compensation au niveau du tronc. (16)

Gold, F., et al. Pédiatrie en maternité, réanimation en salle de naissance. 3e édition. Paris : Masson, 2009. p. 417

L’ostéopathieest indiquée et efficace surtout pour les cas de PPP et de PPP. Citons C. Amiel-Tison : « La séquence plagiocéphalie torticolis ne s’arrange pas toute seule ; elle s’aggrave dans la majorité des cas ; la prise en charge n’est donc pas un luxe contrairement à certaines opinions d’un scepticisme élégant. » (6). Il insiste sur l’importance d’un traitement en ostéopathie, pour « les séquences malformatives sévères et les échecs de la prise en charge classique » en disant que « l’ostéopathie, dans ces deux indications, « ne doit pas être considérée comme un luxe, mais une nécessité pour l’avenir fonctionnel de l’enfant. » » (6). Il parle bien ici de plagiocéphalie positionnelle et non organique, qui n’est pas du ressort de l’ostéopathe.
Un article de Mills confirme cette tendance : « Osteopathic Manipulative Treatment (OMT), particularly Osteopathy in the Cranial Field, is safe, effective, and well-tolerated in treating plagiocephaly, torticollis, and many other clinical conditions in children. » (e traitement ostéopathique par manipulation, particulièrement l’ostéopathie dans le domaine crânial, est sûr, efficace et bien toléré dans le traitement de plagiocéphalie, torticolis et d’autres conditions clinique chez les enfants.) (17)
En conclusion de son mémoire de fin d’étude ostéopathique, Sacha Koulenovitch expose que : « L’ostéopathie est l’approche la plus efficace pour traiter les causes de la PNSO Plagiocéphalie Non Synostosique Occipitale)et les conditions qui y sont reliées comme les DRC (Dysfonctions Rachidiennes Cervicales)et les retards de développement surtout avant l’âge de 6 mois. Les traitements ostéopathiques sont toujours bénéfiques, même après la fermeture des sutures et des fontanelles, puisqu’ils ont pour but principal d’accompagner et de favoriser la faculté d’autorégulation et d’autocorrection du corps humain. » (18)
D’autres auteurs insistent sur le fait de traiter rapidement ces déformations : « Les chances d’amélioration sont maximales avant 6 mois et diminuent progressivement ensuite jusque l’âge de 18 mois. Au-delà, plus aucune modification n’est à attendre. » (15)
Les bienfaits des techniques ostéopathiques sont donc reconnus à ce jour. (19)

Dans ce mémoire nous nous intéresserons au cas spécifique de la plagiocéphalie positionnelle postérieure (PPP) et du torticolis congénital (TC) lorsqu’ils sont associés.
Il est difficile de trouver la prévalence des deux « symptômes » associés. Néanmoins certains auteurs nous donnent des valeurs : Une PPP « s’associe à un torticolis congénital dans 37% des cas » (20) ou encore « Selon l’étude de Raco et collaborateurs, la prévalence du torticolis congénital associé à une plagiocéphalie est de 1/300 nouveau-nés. » (21)
Il est décrit couramment dans la littérature que l’un entraine l’autre et inversement. Certains affirment que ce n’est possible que dans un sens. On trouve tous les cas de figures dans la bibliographie. Peut-être parce que tous ces différents cas sont possibles ?
D’autres auteurs parlent également du fait que l’un puisse être pris pour l’autre : « très souvent une plagiocéphalie peut être prise par erreur pour un torticolis jusqu’à ce que l’amplitude du mouvement cervical puisse être correctement estimé ». (22) Peut-être sont-ils présents ensemble mais que l’un des deux est plus visible ?

On peut ainsi constater que ces notions restent relativement floues et que ces phénomènes sont très complexes. Et il semblerait que tous les cas de figures n’aient pas encore été assez explorés aujourd’hui.
C’est un peu le syndrome de l’œuf et la poule. Comment savoir qui était là en premier. Il ne semble pas y avoir de consensus sur la question.
Un compromis serait envisageable. Dans l’ouvrage : « Pédiatrie en maternité, réanimation en salle de naissance », (6) à la question « Pourquoi cette déformation est-elle apparue ? » - les auteurs répondent : « À partir des facteurs de risque on peut en déduire que lorsque le torticolis est à droite, les muscles raccourcis limitent la rotation de la tête vers la gauche et la déformation du crâne va donc continuer à s’aggraver (et inversement). » Cette explication n’englobe pas toutes les possibilités mais on s’en rapproche.
Peut-être qu’une meilleure compréhension des mécanismes de survenue des PPP et TC, qu’ils soient associés ou non, permettrait une meilleure prise en charge ?
Ce mémoire n’a pas pour but de remettre en question le traitement ostéopathique classique de la PPP et du TC mais de voir dans quelles conditions il est recommandé, et quelles sont éventuellement les autres approches possibles. Comme expliqué ci-dessus, cela passe par une meilleure connaissance des PPP et des TC.


NOTES


1. Lehembre, C. Plagiocéphalie positionnelle postérieure : Influences de la modification des espaces sous-arachnoidens sur le développement de l’enfant ? Paris : Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention de diplôme d’ostéopathe- CEESO, 2006.
2. Biedermann, H. Kiss-Kinder. Stuttgart : Thienne, 2001.
3. Magoun, A. et Sutherland, W.G. Ostéopathie Dans Le Champ Crânien. s.l. : Sully, 2004.
4. Solano, R. L’ostéopathie pour les bébés. Alleur : Marabout, 1998. p. 127.
5. Carron de la carrière, S. Mémoire et conférence sur syndrome de kiss. Paris : Institut Dauphine d’Ostéopathie, 2012. www.syndromedekiss.fr/
6. Gold, F., et al. Pédiatrie en maternité, réanimation en salle de naissance. 3e édition. Paris : Masson, 2009. p. 417.
7. Francoual, C., Bouillié, J. et Parat-Lesbros, S. Pédiatrie en maternité. 3e édition. Paris : Médecines-Sciences -Flammarion, 2008. p. 688.
8. Plagiocéphalie postérieure d’origine positionnelle : Un mal de société ? Rilliet, B., et al. 4, Genève et Lausanne : Paediatrica, 2002, Vol. 13. www.swiss-paediatrics.org/sites/default/files/paediatrica/vol13/n4/pdf/19-23.pdf
9. O. Vernet, S. de Ribaupierre, B. Cavin, B. Rilliet. Traitement des plagiocéphalies postérieures d’origine positionnelle. s.l. : Elsevier, 2008.
10. Plagiocephaly and brachycephaly in the first two years of life : A prospective cohort study. Hutchison, B.L., et al. s.l. : Pediatrics, 2004.
11. Cummings, C. La plagiocéphalie positionnelle. s.l. : Paediatr Child Health, 2011. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3202395/
12. DERIES, X. Orthopédie proteor. http://orthopedie.proteor.fr/article,722-l-echo-des-ortho.php. [En ligne] 2008.
13. Bided ou couchage contre plagiocéphalie. www.bided.concept.fr. [En ligne]
14. Association Plagiocéphalie Infos soutien. http://asso-plagiocephalie.elementfx.com. [En ligne]
15. France, Craniofacial Group Paris. Déformations cranio-faciales. http://www.cranio-facial.org/deformations/deformations_fr.htm. [En ligne] Craniofacial Group Paris France, 2005.
16. De Mauroy, J.C. Le torticolis congénital. s.l. : Université Claude Bernard Lyon 1- Institut technique de rééducation. http://www.demauroy.net/files_pdf/cours/ortho6.pdf En ligne, page 6 du pdf].
17. Consider osteopathic manipulation in next positional plagiocephaly research. Mills, M.V. s.l. : J. Pediatr., 2006, Vol. 148 (5) : 707.
18. Koulenovitch, S. La plagiocéphalie positionnelle - Les conséquences sur le développement moteur de l’enfant. Montréal : s.n., 2009. 79
19. Lessard, S., Gagnon, I. et Trottier, N. Exploring the impact of osteopathic treatment on cranial asymmetries associated with nonsynostotic plagiocephaly in infants. s.l. : Elsevier, 2011.
20. Congenital muscular torticollis and the associated craniofacial changes. Hollier, L., et al. s.l. : Plast Reconstr Surg, 2000.
21. Lalauze-Pol, R. Le crâne du nouveau-né. Paris : Sauramps medical, 2009. p. 1023. Vol. 2 .
22. Carreiro, J. Une approche de l’enfant en médecine ostéopathique. s.l. : Sully, 2006.



RÉSUMÉ


La prise en charge ostéopathique d’une plagiocéphalie positionnelle postérieure (PPP) associée à un torticolis congénital (TC) chez un nourrisson semble suivre un consensus : le torticolis présent à la naissance est la cause de la plagiocéphalie induite par le mauvais positionnement de la tête. Ainsi le traitement ostéopathique des cas de PPP et TC associés est sensiblement similaire. Or tous les torticolis ne sont pas congénitaux et toutes les plagiocéphalies ne sont pas positionnelles.
Ce mémoire met en évidence que la bonne prise en charge des nouveau-nés ayant une PPP et un TC associés passe par une bonne compréhension des étiologies et des mécanismes de survenue de ces signes, que ce soit au cours de la grossesse, de l’accouchement ou en post-partum . Le traitement sera différent suivant l’origine de ces déformations.
Il met également en avant que d’autres approches thérapeutiques ostéopathiques pourraient améliorer ces symptômes tel que le concept hémodynamique ou encore une réharmonisation des fluides du corps.
Il en ressort également que les termes PPP et TC sont trop précis. Ils ne peuvent être utilisés dans tous les cas. Il serait plus juste d’utiliser le terme de Plagiocéphalie Non Synostosique Postérieure ou PNSP et le terme de Torticolis du nouveau-né ou TNN.

MOTS-CLÉS : Ostéopathie - Nouveau-nés - Plagiocéphalie - Torticolis - Grossesse - Accouchement - Position - Hémodynamique - Embryologie.


ABSTRACT


The Support osteopathic a posterior plagiocephaly (PPP) associated with congenital torticollis (TC) in an infant appears to follow a consensus torticollis present at birth is the cause of plagiocephaly caused by bad positioning of the head . And osteopathic treatment of cases of PPP and associated CT is substantially similar. But all are not congenital torticollis and all are not positional plagiocephaly.
This thesis shows that good care of newborns with a PPP and associated TC requires a good understanding of the etiology and mechanisms of occurrence of these signs, either during pregnancy, the childbirth and postpartum. The treatment will be different depending on the origin of these strains.
It also highlights other osteopathic therapeutic approaches may improve the symptoms such as hemodynamic concept or a realignment of body fluids.
It also appears that the terms PPP and TC are too specific. They can be used in all cases. It would be more accurate to use the term Non Synostosique Posterior Plagiocephaly or NAMP and the term torticollis newborn or TNN.

KEYWORDS : Osteopathy - Newborns - Plagiocephaly - Torticollis - Pregnancy - Childbirth - Position - Hemodynamics - Embryology.

SOMMAIRE


I. INTRODUCTION

II. MÉTHODE ET MATÉRIEL
MÉTHODE
Une recherche bibliographique
Les lieux
Les mots clés
Les différents types de document
Le travail d’assemblage
Une enquête
Le sujet de l’enquête
Le type d’enquête
Les critères de sélection
La réalisation des analyses statistique
Les résultats
Des rencontres d’ostéopathes
Un suivi de consultation ostéopathique « classique ».
Un entretien sur l’ostéopathie « hémodynamique » : Concept et prise en charge

MATÉRIEL
DONNÉES ANATOMO-CLINIQUES
La grossesse
Le premier trimestre
Pour la maman
Pour le bébé
D’un point de vue médical
D’un point de vue ostéopathique

Le deuxième trimestre
Pour la maman
Pour le bébé
D’un point de vue médical
D’un point de vue ostéopathique

Le troisième trimestre
Pour la maman
Pour le bébé
D’un point de vue médical
D’un point de vue ostéopathique

Le canal de naissance
Le détroit supérieur
Les limites osseuses et ligamento-musculaires
Les difficultés possibles
Le détroit moyen
Les limites osseuses et ligamento-musculaires
Les difficultés possibles
Le détroit inférieur
Les limites osseuses et ligamento-musculaires
Les difficultés possibles

Les présentations et les dispositions du fœtus
Les présentations
La présentation céphalique
La présentation en siège
La présentation transverse
Les dispositions
L’ogive fœtale

La naissance / l’accouchement
L’expulsion ou parturition eutocique
L’engagement dans le détroit supérieur
La descente et la rotation dans le détroit moyen
Le dégagement dans le détroit inférieur
La naissance dystocique
Des moyens instrumentaux
La césarienne
Une sur-médicalisation

Le nouveau-né à la naissance et son devenir
La première visite médicale
L’examen du crâne
L’examen du cou
L’examen neurologique
Le développement osseux
Le crâne
Le complexe C0/C1/C2
L’importance des membranes, système veineux et LCR
Anatomie
Physiologie et non physiologie
Le système artériel
Anatomie
Physiologie et non physiologie
L’aspect nerveux : SCN, SNP
Anatomie
Physiologie et non physiologie
L’importance du SCOM
Anatomie
Physiologie et non physiologie

LA PLAGIOCEPHALIE POSITIONNELLE POSTERIEURE
Définition
Diagnostic
Diagnostics différentiels
Étiologies et facteurs de risque
Conséquences

LE TORTICOLIS CONGENITAL
Définition
Diagnostic
Diagnostics différentiels
Étiologies et facteurs de risque
Conséquences

LA PLAGIOCEPHALIE POSITIONNELLE POSTERIEURE ET LE TORTICOLIS CONGENITAL ASSOCIES
Définition
Diagnostic
Diagnostics différentiels
Étiologies et facteurs de risque
Conséquences

III. RESULTATS
Une enquête
Les données statistiques
Des rencontres d’ostéopathes
Un suivi de consultation ostéopathique « classique ».
Un entretien sur l’ostéopathie « hémodynamique » : Concept et prise en charge

IV. DISCUSSION

V. CONCLUSION

Annexes

Bibliographie


MÉMOIRE en PDF


La prise en charge ostéopathique de la plagiocéphalie positionnelle postérieure et du torticolis congénital associés chez le nouveau-né
Vernos Virginie

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