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L’ostéopathie : deux mains pour vous guérir

Guy Roulier - Dangles 2e éd. 2010
dimanche 16 juin 2019 par Guy Roulier

Guy Roulier - L’ostéopathie : deux mains pour vous guérir - Éditions Dangles 2e éditions 2010

Origine, principes et techniques, indications thérapeutiques

Broché, 320 pages - Format : 14 x 21 cm - ISBN : 978-2703308638 - Prix : 20,30 € - Réédition et mise à jour 2010

Descriptif

L’ostéopathie a le vent en poupe. Née aux États-unis il y a plus d’un siècle, cette méthode de soin naturelle et manuelle d’une grande efficacité conquiert chaque jour de nouveaux partisans en Europe et dans le monde.
Ce livre, écrit par un des pionniers de l’ostéopathie française vous dit tout ce que vous voulez savoir sur ce système de prévention et de soins naturels d’une grande efficacité possédant des techniques adaptées à tous les âges.
Après un historique détaillé, il vous explique par le menu comment se pratique cet Art du guérir requérant une grande finesse palpatoire issue d’une formation longue et rigoureuse.
L’auteur, praticien expérimenté et pédagogue, vous explique l’origine des maladies physiques ou secondaires au stress, comment les déceler, les comprendre et y remédier en appliquant, selon les cas, des techniques structurelles, viscérales, crâniennes ou somato-émotionnelles...
L’ostéopathie s’adresse en priorité aux déséquilibres nerveux et organiques et à toutes les affections fonctionnelles du corps : arthrose, tassement discal, hernie, affaissement des organes, paralysie, déformations articulaires et vertébrales. Elle traite également avec succès les affections secondaires à des traumatismes, aux déformations crâniennes de naissance ou à celles dues au vieillissement.
Elle soigne préférentiellement les troubles et douleurs touchant la colonne vertébrale, les muscles, tendons mais aussi les organes et viscères de la sphère digestive, les dysfonctionnements et maladies du système nerveux, du système circulatoire et respiratoire, sans oublier la sphère génito-urinaire et la gynécologie.
Au travers de nombreux cas réels, cet ouvrage vous fait vivre la pratique journalière de l’ostéopathe. Ses schémas et photos vous montrent les mécanismes du corps et les principales techniques employées.
Chaque année, en France, 3 millions de patients consultent un ostéopathe pour s’entretenir, effectuer un bilan ou traiter des affections pour lesquelles la médecine classique ne leur a pas proposé de solution satisfaisante ou complémentaire. L’ostéopathie constitue une nouvelle façon de se soigner, une des bases de la « santé durable », qui complète, enrichit et rend plus efficace la médecine classique.

L’auteur

Né en 1945 à Paris, Guy Roulier débute sa carrière de praticien comme kinésithérapeute D.E. en 1967. La mort brutale de son père, atteint d’un cancer du foie décelé au dernier moment, lui fait remettre en cause la valeur de la médecine à laquelle il avait été formé et reprendre des études. Il décide de consacrer sa vie à la défense de la santé et de la nature et de s’orienter essentiellement vers les méthodes naturelles. II entreprend dès 1970 des études d’ostéopathie et de naturopathie (d’abord en Grande-Bretagne puis en France), et s’initie conjointement à la naturopathie, à l’acupuncture traditionnelle, aux plantes médicinales et a l’aromathérapie. Un premier voyage en Chine et au Japon lui révèle l’univers de la médecine orientale, l’étroite relation existant entre le corps et l’esprit, l’osmose et l’interdépendance entre l’homme et son environnement.
En 1980, il s’installe à Angers comme praticien pluridisciplinaire (ostéopathe-acupuncteur-naturopathe) et, en 1984, soutient une thèse sur « l’Ostéopathie et le coût de la santé » pour l’obtention de son diplôme ostéopathique (D.O.). Cette étude a servi de base de réflexion a la Commission pour l’évaluation des médecines manuelles créée par le ministre de la Santé. Il coordonne et rédige le « Rapport national sur le rôle socio-économique des ostéopathes de France ». En 1989, il participe à la fondation du premier syndicat d’ostéopathes-kinésithérapeutes puis en 2004, de la Chambre Nationale des Ostéopathes dont il est secrétaire général.
Diplômé en acupuncture traditionnelle (F.), Heilpraktiker (H.P., R.F.A.), Naturopathy, Osteopathy & Physiotherapy (G.-B.), posturologue, D.U. en phyto-aromathérapie, il s’oriente progressivement vers la médecine holistique et collabore à la recherche appliquée en étroite relation avec des scientifiques spécialisés et est chargé de cours en faculté où il enseigne sa conception de la « santé durable », partie intégrante du développement durable.
Il intervient dans de nombreux médias, signe des articles dans la presse nationale, intervient comme conférencier.
En 2003, il crée le site Nature et santé, puis, en 2004, le site de la Chambre Nationale des Ostéopathes, site d’information pour les usagers de l’ostéopathie et les praticiens ostéopathes (liste des mutuelles, tests, articles, photos...). En 2005, il s’engage résolument dans la promotion du nouveau concept de « santé durable », partie essentielle et indissociable du développement durable.

Table des matières

  • Introduction
  • 1ère Partie : Histoire et principes de l’Ostéopathie

Chapitre 1 : Bref historique
Chapitre 2 : Les principes de l’Ostéopathie de Still
Chapitre 3 : L’Ostéopathie crânienne de Sutherland
Chapitre 4 : L’Ostéopathie des organes et des viscères

  • 2ème partie : La pratique ostéopathique

Chapitre 5 : Le bilan ostéopathique
Chapitre 6 : Les principes ostéopathiques
Chapitre 7 : Les techniques ostéopathiques

  • 3ème partie : Les principales indications de l’Ostéopathie
  • Conclusion
  • Annexes
    Annexe I : Les structures de l’Ostéopathie
    Annexe II ; : L’Ostéopathie dans le monde
    Annexe III : L’efficacité de l’Ostéopathie (voir ci-dessous)
    Annexe IV : Le coût de l’Ostéopathie (voir ci-dessous)
    Annexe V : L’Ostéopathie et la législation : 20 ans pour une reconnaissance
    Annexe VI : La charte de qualité de l’Ostéopathie
    Annexe VII : Référence Internet
    Annexe VIII : Bibliographie ostéopathique tab Efficacité de l’ostéopathie

 ANNEXE III : L’efficacité de l’ostéopathie

Le document de référence, Rapport d’enquête sur le rôle socio-économique des ostéopathes dans le système de santé français, apporte des éléments d’information essentiels. Ses résultats alimenteront la réflexion des consommateurs, des compagnies et des caisses d’assurances ainsi que des législateurs européens pour la reconnaissance de l’ostéopathie dont le rôle économique majeur dans les maladies de notre siècle est devenu incontestable.

Cette enquête, réalisée à partir de 1 000 rapports individuels établis par les usagers de la médecine ostéopathique, a valeur de référence et a fait l’objet d’une vérification par huissier de justice.

Les nombreux chiffres fournis révèlent les aspects les moins connus de la santé et les avantages réels de l’ostéopathie, souvent sous-évalués.

En médecine, l’efficacité consiste à pouvoir modifier l’évolution naturelle d’une maladie confirmée par une amélioration réelle de l’état de santé. Cette efficacité doit donc résister à l’épreuve du temps.

Les résultats de l’ostéopathie, autrement dit son efficacité, sont, dans les 1 000 cas répertoriés :

- Très bons dans 67 % des cas.
- Bons dans 11,9 % des cas.
- Amélioration mais pas assez de recul : 21,1 % des cas.

Ces chiffres reflètent les résultats quand cette méthode est indiquée. Les soins aux jeunes enfants handicapés n’ont pas été comptabilisés.

1. Médecine douce pour maladies de choc

Dans environ 60% des cas, on retrouve comme cause primaire des troubles qui amènent à consulter, un traumatisme ou une cause physique avec 75 % de problèmes articulaires, vertébraux ou névralgiques. A noter qu’un même traumatisme peut provoquer plusieurs troubles, par exemple douleurs cervicales + dépression suite à un « coup du lapin ».

Les suites des petits et grands chocs : par ordre d’importance, on retrouve sur 11 000 cas :

Accidents : 215 cas d’accidents de la circulation automobile, moto, vélo, piéton renversé par un véhicule...
Chutes, chocs : 156 pendant les loisirs ou le travail.
Attitudes et gestes professionnels : 89 cas pouvant être considérés comme des microtraumatismes absorbés par des zones articulaires déterminées par la nature même du travail.
Faux mouvements à l’effort : 72 cas suite à efforts inhabituels, porte-à-faux, dépassement des limites de résistance des tissus.
Accidents de sport : 59 cas. Tous les sports sont représentés ; la vitesse est le facteur déterminant, le surentraînement et la fatigue arrivent en second ainsi que les incidents et accidents liés à un entraînement et à un échauffement insuffisants.
Accouchements : 65 cas ; troubles au niveau du bassin ou de la colonne vertébrale de la mère, troubles gynécologiques mais aussi troubles dépressifs, maux de tête...
Absence d’entretien physique : 30 cas ; cette cause non traumatique n’est signalée que dans un faible nombre de cas. Pourtant, chez les sédentaires (femmes en particulier), les accidents liés à un déficit musculaire sont nombreux. Chez les enfants, cette déficience prend une importance encore plus marquée ; quelques années plus tard, on les retrouve atteints de problèmes articulaires et vertébraux.
Non précisé, divers : 29 cas.

Les chocs anciens sont-ils importants ? Le temps écoulé entre les traumatismes et l’apparition des troubles réserve des surprises : les chocs faibles et moyens ne déclenchent des troubles que 10 à 20 ans plus tard. Quelques fourchettes utiles à connaître représentant le délai d’apparition des troubles après le traumatisme :

- Accidents (auto, moto, chutes) : de quelques mois à 13 ans.
- Suites d’accouchements : de 6 mois à 2 ans.
- Faux mouvements, efforts : de quelques jours à 12 ans.
- Accidents de sport : de quelques mois à 12 ans.

Il semble apparaître, à l’analyse, que plus le traumatisme a lieu jeune, plus les dysfonctions tardent à se révéler : 63 % des sujets victimes de traumatisme entre 10 et 20 ans voient leurs troubles apparaître plus de 10 ans après.

L’ostéopathie présente-t-elle des dangers ? Les assurances responsabilité civile professionnelle des ostéopathes n’ont enregistré à ce jour aucun sinistre particulier. Cela classe l’ostéopathie parmi les thérapeutiques les moins dangereuses quand elle est pratiquée à bon escient par des praticiens connaissant parfaitement leurs limites d’intervention.

2. Comment est-on amené à consulter un ostéopathe ?

Les réponses à cette question sont intéressantes car elles permettent de situer les rapports entre l’ostéopathe, le corps médical classique et les malades.

- 20 % des patients sont adressés à un ostéopathe par des membres des professions médicales et paramédicales. 16 % de ces consultants sont motivés par l’échec des thérapies classiques.
- 51 % viennent sur les conseils d’amis, de relations, de dirigeants de clubs sportifs ou d’autres sportifs ayant déjà bénéficié de soins ostéopathiques.
- 95 % ont déjà bénéficié d’un ou de plusieurs diagnostics et traitements, selon eux sans résultat satisfaisant ce qui justifie leur recours à l’ostéopathie.
- 5 % seulement consultent directement un ostéopathe.

3. Quelles maladies et troubles soigne l’ostéopathe ?

Le diagnostic cité correspond à la dénomination allopathique connue du malade. Principaux troubles rencontrés sur les 1 000 cas : au total, 707 cas de douleurs articulaires et névralgiques, dont 468 ayant pour origine un traumatisme physique (moyen ou léger) signalé par le malade, auxquels il faut ajouter les traumatismes ignorés de l’accouchement et de la petite enfance.

Détail des troubles traités avec efficacité par l’ostéopathie et pourcentage de fréquence :

Au niveau de la tête :

- Céphalées (4 %), migraines (3 %), névralgies du trijumeau.
- Oreille (2 %) : troubles et douleurs de l’oreille (otites, surdité, bourdonnements, sifflements...).
- Syndrome de Ménière et vertiges (1,8 %).
- Œil (0,7 %) : affections et douleurs diverses, strabisme, diplopie...
- Nez (1,8 %) : affections nasales, sinusites, coryza, allergie...

Douleurs : types arthrites, polyarthrites, rhumatismes (1,5 %).

Colonne vertébrale (53,4 % des cas) : douleurs diverses, entorses, blocages, arthroses cervicale, dorsale ou lombaire, scolioses, douleurs thoraciques, névralgies cervicales, brachiales ou crurales, sciatiques (8,6 %), hernies discales (1,8 %), déséquilibre du bassin, pubalgies.

Affections et douleurs des membres (13,5 %) : arthroses, tendinites, périarthrites, algodystrophies, entorses, douleurs diverses (articulaires, musculaires, névralgiques).

Affections et douleurs organiques (11,6 %) : respiratoires (infections, asthme, allergies, dyspnée, essoufflement) ; digestives (douleurs abdominales, estomac, gastrites, foie, hépatites, vésicule biliaire, nausées, vomissements) ; urinaires (infections et inflammations des reins, vessie, uretère, incontinence, énurésie), gynécologiques et sexuels (règles douloureuses, aménorrhée, stérilité), circulatoires (cardiaques, veines, lymphatiques).

Affections nerveuses diverses : troubles nerveux et psychosomatiques (6,8 %), spasmophilie, fatigue, anxiété, nervosisme, insomnies, dépressions nerveuses (5,2 %), convulsions, crises épileptoïdes, pertes de connaissance, troubles de l’équilibre, séquelles de maladies neurologiques.

Divers : troubles allergiques, eczéma, troubles secondaires à un choc psychologique, dysfonction neuro-hormonale, retard de croissance, zona... tab Coût de l’ostéopathie

 ANNEXE IV : Le coût de l’ostéopathie

Le Rapport national permet de se rendre compte du coût comparé des soins d’ostéopathie et d’allopathie pour les mêmes maladies et les mêmes malades. Le principe de l’étude a consisté à faire préciser aux patients le prix des soins avant le recours à l’ostéopathie et le coût du traitement ostéopathique.

Notons à ce sujet que le système du tiers payant et les remboursements à 100 % semblent responsables de la totale méconnaissance par le malade du coût réel des soins, et donc de dépenses inconsidérées.

1. Coût comparatif allopathie/ostéopathie

Sur 1 000 dossiers, les chiffres fournis sont les suivants :

- Les soins ostéopathiques coûtent en moyenne 182 ¤.
- Les soins allopathiques antérieurs à l’ostéopathie s’élèvent à un coût moyen de 1420.

On constate donc une différence de 1238 au bénéfice de l’ostéopathie. Elle revient donc, pour les cas étudiés, à 7,5 fois moins cher, pour traiter efficacement les affections auxquelles les autres thérapeutiques n’ont pu apporter aucune solution durable malgré d’importantes dépenses.

En se référant aux chiffres connus, on peut considérer que, chaque année, les ostéopathes traitent, en France, une moyenne de 300 000 personnes différentes pour un coût moyen de 182¤. Ces patients ont alors déjà coûté aux caisses d’assurances environ 1420¤ en soins divers peu ou pas efficaces, soit un total de dépenses de 2,7 milliards de francs 1987.

Si l’ostéopathie était utilisée en premier lieu, avec les mêmes résultats que lorsqu’elle est utilisée tardivement, un remboursement intégral des soins d’ostéopathie ferait théoriquement économiser 1238¤ x 300 000 = 371 millions d’Euro !

D’après les statistiques officielles, près de 2 000 000 de personnes sont, chaque année, victimes d’accidents ayant fait l’objet de déclarations officielles ; nous remarquons que près d’une personne sur deux, victime d’accident mineur, n’en fait pas la déclaration. Or, ce sont précisément ces cas qui développeront plus tard des pathologies insidieuses, ce qui porterait le nombre d’accidents majeurs, moyens et mineurs à 3 000 000 de personnes susceptibles de développer des pathologies.

Un corps professionnel de 6 000 ostéopathes semble un minimum pour un pays de 60 millions d’habitants comme la France afin de traiter préventivement ces accidentés ; des économies considérables pourraient en résulter en coordonnant –mieux les différentes filières de la santé et en supprimant la concurrence en la remplaçant par une saine complémentarité au seul service de la santé publique.

2. L’ostéopathie et les assurances

En Allemagne fédérale, des caisses d’assurances privées prennent en charge les soins de médecine naturelle. Huit millions de ressortissants allemands peuvent ainsi bénéficier des soins de leur choix.

En France, seules quelques mutuelles d’assurances prennent en charge les soins d’ostéopathie. Dans les suites d’accidents automobiles, les compagnies acceptent généralement sans discuter le remboursement intégral des soins d’ostéopathie. Un rapide calcul démontre que les soins ostéopathiques sont très efficients : les séquelles sont moins lourdes, les handicaps minimisés, les arrêts de travail écourtés, les rechutes évitées dans bien des cas.

Un système d’assurances adapté aux besoins réels se met en place en Europe, permettant à chacun de se soigner selon sa conception de la santé, respectant le principe démocratique du libre choix.

En France, il vous est possible de souscrire à une mutuelle prenant en compte les prestations ostéopathiques. Pour connaître la liste de ces mutuelles : /tabs

Le Site de l’Ostéopathie remercie Guy Roulier de l’avoir autorisé à présenter ces deux Annexes de son livre


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