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L’ostéopathe magazine n° 24

Décembre 2014 – Janvier – Février 2015
lundi 25 mars 2019 par L’Ostéopathe magazine

Édito : Le coureur et l’ostéo

Chemin faisant sur la route de la performance
Un coureur croise un ostéo qui avait pour la science
Et la connaissance beaucoup d’appétence.
Il lui tint à peu près ce propos :
- Toi dont le métier est d’écouter le corps et pas que les os,
Dis-moi, dois-je continuer à courir du même pied ?
L’ostéo lui répond alors avec dextérité :
- Tu ne l’imagines pas mais ton talon d’Achille est peut être caché dans ta foulée au combien rythmée par tes habitudes et tes certitudes installées depuis tant d’années.
De moi, tu n’auras point de réponses figées et stéréotypées,
Mais une expérience forgée sur ma philosophie de la globalité.
Ton corps s’est adapté à ta foulée pour compenser tes difficultés
Et quand tu décides de courir nu pieds,
Es-tu pour autant dans le vrai ?
Laisse-moi te prendre par la main ostéopathiquement et t’aider à articuler ta liberté de mouvement.
Le coureur d’abord intrigué devient vite inquiet à l’idée d’un changement qui perturberait sa course chronométrée.
Il prend alors ses jambes à son cou et s’enfuit au plus près de ses certitudes.
L’ostéopathe le retrouve plus loin, affligé de n’avoir point écouté
Ni son corps ni les mots de l’ostéo qui l’avaient enjoint à moduler son tempo.
La morale de cette histoire :
Rien ne sert de courir, il faut traiter à point !
Et du premier jour de cette année jusqu’au 31 de son dernier mois,
Hâtez-vous avec lenteur vers ce bonheur
Que nous vous souhaitons de tout cœur.
Très belle année 2015 !

Reza Redjem-Chibane,
Rédacteur en chef et responsable de la publication.

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Actualités – Rencontres

Cervicales, êtes-vous manipulés ?

Chloé Hiriart, ostéopathe, et Reza Redjem-Chibane.
1er congrès universitaire européen d’ostéopathie
À Bruxelles, un congrès se doit d’être européen. Mais pas seulement. L’ostéopathie belge intégrée dans l’université a su nous proposer le 15 novembre dernier, le 1er congrès universitaire d’ostéopathie.

L’ostéopathe magazine, partenaire du congrès, était présent à cette journée de conférences organisée conjointement par l’Union Professionnelle de Médecine Ostéopathique (UPMO) et le département d’ostéopathie de la faculté des sciences et de la motricité (FSM) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Ostéopathes, kinésithérapeutes, médecins et étudiants étaient réunis autour du thème Le rachis cervical : de la recherche fondamentale à la pratique quotidienne. Soit environ 200 participants. Ce congrès a débuté par les réflexions d’Yves Lepers, ostéopathe, docteur en philosophie et co-fondateur de l’enseignement de l’ostéopathie à l’ULBFSM, sur la dysfonction ostéopathique. Au commencement était la dislocation. Puis, sur les conseils d’Andrew Taylor Still, père fondateur de l’ostéopathie, des ostéopathes ont creusé, creusé, creusé pour en arriver au terme de « lésion ostéopathique ». Mais que représente cette lésion invisible aux radios, IRM, etc. Sans mesure objectivable ni même une terminologie précise, on peut s’interroger sur son existence. Des réflexions à approfondir dans notre reportage Dysfonction ostéopathique : mythe ou réalité ? paru dans L’ostéopathe magazine 19.

Adolescence et ostéopathie une prise en charge croissante.

10e Symposium international d’ostéopathie de Lausanne
Élise Bouyssou, ostéopathe et titulaire du DU de périnatalité (Paris VII), et Reza Redjem-Chibane
L’adolescence est un processus dynamique qui conduit l’enfant vers sa nouvelle identité. Elle perturbe les systèmes et des déséquilibres s’installent. Comment aborder cette situation, prévenir certains troubles et proposer une prise en charge efficace ?
L’adolescence dans tous ses états était le thème du 10e Symposium international d’ostéopathie, organisé par la FSO (Fédération Suisse des Ostéopathes) les 22 et 23 novembre derniers à Lausanne. Médecins et ostéopathes ont abordé cette question devant environ 300 participants et Jean-Claude Wetzel, pédiatre, jouait le rôle de modérateur. Il a d’abord présenté le processus dynamique de l’adolescence au cours duquel de très nombreux changements s’expriment sur un temps relativement court. L’évolution de ce processus est propre à chaque enfant selon sa poussée de croissance. Il entraîne une dysharmonie de fonctionnement qui perturbe les systèmes et place l’adolescent en situation de déséquilibre physique et psychique. Il faudra accompagner ce patient vers la recherche d’un nouvel équilibre. Son individualisation et sa recherche d’autonomie nécessiteront également le détachement des parents et analogues. Jean-Claude Wetzel conseille un travail interdisciplinaire entre pédiatres, psychologues, diététiciens et ostéopathes. « L’ostéopathie est devenue indispensable dans mes conseils de traitements pour procéder au rééquilibrage des adolescents », précise ce dernier

Le Zoom de la rédaction

Scoliose de l’adolescent : déformez la réalité !

Il existe différents types de scoliose qu’il est important de bien identifier. Grâce à la recherche génétique, la scoliose idiopathique est mieux comprise aujourd’hui. Le dépistage précoce pour limiter les conséquences des scolioses est incontournable. Comment ?

Joseph Kaelin, professeur et chirurgien orthopédiste à la clinique des Grangettes à Genève, nous propose une mise au point de nos connaissances sur la scoliose. Alors que l’ossification endochondrale commence dès la 8e semaine de vie embryonnaire, la croissance du rachis thoracique et lombaire reste modérée par rapport aux « explosions de croissance » du squelette appendiculaire. La croissance de la colonne vertébrale se fait par micro-croissances successives. Très variable d’un individu à l’autre, elle s’achèvera après la puberté. Pour évaluer la fin de la puberté, il existe le test de Risser basé sur l’observation de l’ossification de la crête iliaque sur un cliché radiographique de face. Un Risser à 1 correspond à l’apparition des premières règles pour les filles. La croissance s’achève avec un Risser à 3 pour les filles et 4 pour les garçons. Pour définir la présence d’une scoliose structurelle, il existe plusieurs critères…

Actualités Profession

ACTIL : un tiers payant pour l’ostéopathie ?

À partir du 1er janvier, ACTIL offrira un service de dispense de paiement pour les ostéopathes qui le souhaite. Accessible pour la 1re fois aux professionnels des médecines alternatives, ce service sera d’abord ouvert à l’ostéopathie.

Car « l’ostéopathie est la plus à même de rentrer dans ce processus », précise Pascale Gunéard, responsable du service Relation Partenaires d’ACTIL. Depuis 1988, ACTIL propose entre autres aux complémentaires de santé des services administratifs, techniques et financiers de gestion du tiers payant généralisé. Ses services sont aujourd’hui utilisés par près de 100 000 professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, radiologues, etc.). L’extension du service de tiers payant aux ostéopathes répond à un réel besoin des mutuelles. Leurs adhérents consultent de plus en plus des thérapeutes de médecines alternatives et les frais de gestion se sont considérablement élevés.

Dodow : réveillez votre sommeil

Comment retrouver le sommeil d’une manière saine ?
En se basant sur les techniques de méditation et le contrôle de la respiration. Dodow propose une solution originale et facile à mettre en œuvre.
Les principales solutions proposées aux personnes présentant des difficultées à s’endormir sont : une meilleure hygiène de vie, une activité physique, une régulation des horaires de coucher, etc. elles restent difficiles à mettre en œuvre et à respecter. L’autre solution est la prise de somnifères. Dangereux à long terme, ils ne doivent représenter qu’une solution temporaire….

Dossier spécial : Course à pied

Rien ne sert de courir, il faut traiter à point
La pratique du running est en pleine croissance et vos patients auront de plus en plus besoin de vous. Très techniques ou minimalistes, quels conseils leur donner pour choisir leurs chaussures de course ? Vous trouverez des réponses précises dans ce dossier Ainsi que des expériences de prises en charge ostéopathiques spécifiques, les analyses d’un consultant en biomécanique et d’un chercheur spécialisé dans la fatigue et la récupération. Un dossier incontournable… pour vous tenir au courant !

Métier - Enquête

Corriger ou laisser courir ?

Jérémie Cogan, ostéopathe et titulaire d’une licence STAPS éducation et motricité, et Reza Redjem-Chibane

La prise en charge du coureur à pied est complexe. Elle pose les questions suivantes. Existe-t-il une forme universelle de course ? Devons-nous réapprendre au patient à courir ou au contraire considérer le coureur dans son individualité et conserver ses compensations aux contraintes subies ? Les réponses d’Antoine Jarry*, ostéopathe.

Mais avant de répondre à ces questions, il est nécessaire de comprendre la singularité de la course à pied. Que ce soit pour le coureur amateur ou le coureur professionnel, la course sur piste ou le cross, le trail ou l’ultra trail, le 100 m ou le marathon, etc., le coureur doit compenser et s’adapter avec son seul corps comme outil. Contrairement à d’autres sports, en cas de gêne ou de souffrance, il n’a d’autre possibilité que de compenser avec son corps pour continuer.

La course à pied produit des contraintes spécifiques sur le corps des coureurs qui accumule des microtraumatismes dus à l’absorption répétitive de vecteur de forces au sein des tissus. Pour autant, les dysfonctions développées par le coureur ne sont pas toujours prévisibles. A haut niveau, les énormes contraintes auxquelles le sportif doit s’adapter agissent surtout comme un catalyseur des déséquilibres déjà présents. Plus le niveau est élevé, plus la technique et la gestion de l’effort seront des paramètres difficiles à moduler. Bien souvent, le coureur doit composer avec la douleur.

Métier - Interview

Frédéric Brigaud, Consultant en biomécanique humaine

Changer profondément la biomécanique d’un geste prend entre 6 mois et trois ans
Frédéric Brigaud, ostéopathe de formation, est auteur de La course à pied : Posture, biomécanique, performance dans lequel il décrit son concept d’empilement articulaire dynamique. Il se définit aujourd’hui comme « consultant en biomécanique humaine » et nous présente sa prise en charge du coureur et son intérêt pour un travail actif de rééducation posturale et de correction de la gestuelle dans le mouvement de la course à pied.
Vous vous êtes éloigné de la prise en charge ostéopathique classique. Pourquoi ?
La prise en charge ostéopathique passive et la correction des dysfonctions articulaires sur table ne suffisaient pas à corriger les déséquilibres articulaires et posturaux responsables d’une grande majorité des pathologies chez le sportif. Or, dans le cas de la course à pied, très peu d’athlètes possèdent un geste adéquat. Il s’agit donc de changer leur gestuelle de course. Je propose une prise en charge active basée sur l’analyse de la biomécanique et sur la correction de la gestuelle du coureur dans son geste.

Métier - Reportage

Biomécanique de la course : courir après la fatigue.

Jérémie Cogan, ostéopathe et titulaire d’une licence STAPS éducation et motricité, et Reza Redjem-Chibane.
Existe-t-il un concept biomécanique récent pour modéliser le membre inférieur et le pied du coureur ? Et comment mieux comprendre la fatigue et la récupération spécifique des coureurs à pied est-elle mieux comprise ? Les réponses de Grégoire Millet, chercheur et enseignant en physiologie du sport à l’Université de Lausanne (Suisse).
On considère aujourd’hui le membre inférieur comme « un ressort qui absorbe et restitue de l’énergie ». Dans ce modèle, une bonne voute plantaire est maintenue par « une raideur neuromusculaire ». Si ce modèle de tension élastique est défaillant au niveau du pied, il peut y avoir un affaissement et mise en place d’une pronation potentiellement pathogène. La problématique de l’arche interne est de répondre à une double fonction. D’abord restituer de l’énergie pour propulser le coureur dans la phase concentrique. Ensuite absorber et stocker l’énergie, résister à l’affaissement, dissiper les contraintes et réduire les niveaux de charges de l’appui dans la phase excentrique. Ce double rôle de protection et de performance nécessite une prévention attentive pour repérer tout problème et le corriger par un renforcement du complexe pied-cheville. Lorsque cette « raideur neuromusculaire du ressort du membre inférieur » se dérègle, il y aura deux conséquences possibles. Si la raideur est élevée, les oscillations seront réduites mais l’énergie stockée dans le complexe muscle tendon, notamment triceps sural et quadriceps, sera plus grande. Il s’agit d’un « stretch shortening cycle », c’est-à-dire un étirement qui rend la contraction qui suit plus efficace. Ce cycle sera variable selon la gestuelle du sportif et donc selon la discipline pratiquée. Un coureur de montagne par exemple doit améliorer les qualités mécaniques excentriques en descente sans dénaturer les qualités métaboliques du muscle.

Fiche clinique : Étude de cas

Coureurs à pied : connaître la discipline avant tout !

Jérémie Cogan, ostéopathe et titulaire d’une licence STAPS éducation et motricité, et Reza Redjem-Chibane.
Il faut toujours analyser la biomécanique spécifique au type de course pour prendre en charge un coureur de haut niveau. Il faut la rapprocher des adaptations que crée le sportif pour répondre à des contraintes particulières.

En athlétisme par exemple, chaque discipline nécessite une gestuelle qui peut être parfois très différente d’une discipline à l’autre. Les contraintes sont donc variées. Jean-Michel Jarry, ostéopathe, nous présente trois exemples de prise en charge de coureurs avec des contraintes spécifiques sur le pied.

Recherche - Revue de presse

Courir ou ne pas courir … telle n’est pas la question !

Marjolaine Dey, ostéopathe
La question n’est plus courir ou ne pas courir ? Mais courir en baskets ou pieds nus ? La course à pied minimaliste se développe beaucoup. Simple phénomène de mode ou réel intérêt physiologique, qu’en dit la recherche scientifique ?
Du coureur du dimanche aux brillants triathloniens, la question du chaussage est omniprésente. Faut-il porter des semelles orthopédiques ? Des chaussures de running avec un amorti important ? Courir dans la nature ou sur la route ? etc. Ces questions semblent particulièrement pertinentes, car sur une période d’un an environ 50 % de coureurs à pied subiront une blessure qui perturbera leur programme d’entraînement [1,2]. Selon ses connaissances, son expérience et ses croyances, chaque ostéopathe et professionnel de santé apporte ses propres réponses. La recherche scientifique s’est également interrogée sur le sujet. Qu’en dit-elle ? Voici un tour d’horizon des études scientifiques actuelles.

Horizon - Expériences

Rhumatismes inflammatoires chroniques : mieux comprendre le vieillissement.

Jérémie Cogan, ostéopathe et titulaire d’une licence STAPS éducation et motricité, et Reza Redjem-Chibane.

6 millions de français souffrent de douleurs et de handicap en raison d’une arthrose et entre 500 000 et 1 million de Français de tout âge sont concernés par les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC). Mais quelle est notre connaissance des RIC et quelles sont les réponses thérapeutiques actuelles ?
France rhumatisme, Arthritis et Aviesan organisaient la 1re journée des Fondations & associations pour la recherche sur les rhumatismes et les maladies musculo-squelettiques le 13 octobre dernier, au lendemain de la journée mondiale des rhumatismes. L’occasion de faire un état des lieux des recherches actuelles sur les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) et sur les maladies musculo-squelettiques. Premier constat : cette recherche implique de nombreuses disciplines : immunologie, vieillissement, génétique et épidémiologie clinique. L’INSERM et AVIESAN (Alliance nationale pour les sciences de la VIE et de la SANté) coordonnent cette recherche organisée en instituts thématiques multiorganismes (ITMO). « Cette organisation permet une meilleure transversalité. La question des os et articulations est ainsi abordée par le même organisme que celui qui traite du cancer et des grands thèmes sur la circulation, le métabolisme et la nutrition » explique le professeur Christian Boitard, directeur de l’ITMO Circulation, métabolisme et nutrition

Lionel Comole, Directeur général de la fondation Arthritis

« Les maladies rhumatismales ont toujours été le parent pauvre de la recherche »
Pouvez-vous nous présenter la fondation en quelques mots ?

En 1989, Jacques Courtin- Clarins et Denis Bloch, concernés personnellement par les rhumatismes articulaires créent l’ARP (Association de Recherche sur la Polyarthrite) pour financer efficacement la recherche sur les rhumatismes les plus graves qui intéressaient peu les organismes de recherche. L’ARP a changé de statut en 2006 pour devenir la fondation Arthritis…


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