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Intérêt d’un traitement ostéopathique de l’axe corticotrope sur le stress, dans un groupe donné : les étudiants - Objectivation par l’échelle de stress perçu de Cohen et l’échelle visuelle analogique adaptée au stress.

Benoît LABORDE - Mémoire en vue de l’obtention du diplôme d’ostéopathe
 
samedi 23 octobre 2021 par Benoît LABORDE

Benoît LABORDE - Intérêt d’un traitement ostéopathique de l’axe corticotrope sur le stress, dans un groupe donné : les étudiants - Objectivation par l’échelle de stress perçu de Cohen et l’échelle visuelle analogique adaptée au stress. :

Maîtres de mémoire :

  • Andreazza Isabelle, Ostéopathe D.O.

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme d’ostéopathe - Année universitaire 2016-2017 - Maitre de Mémoire : ANDREAZZA Isabelle, Ostéopathe D.O.



RÉSUMÉ


Introduction : Les étudiants, dans leur scolarité, sont victimes d’un stress qui affecte leurs performances et leur quotidien. L’objectif de cette étude est d’examiner l’efficacité d’un traitement ostéopathique sur le stress. Pour ce faire, des techniques vont être réalisées sur l’axe corticotrope. Sachant que le système sympathique est à l’origine de cet état de stress, nous allons chercher à équilibrer la balance entre celui-ci et le système parasympathique.

Matériel et méthode : 15 étudiants ont intégré cette étude. 10 ont été tirés au hasard pour le « groupe expérimental » et 5 pour le « groupe témoin ». Les deux groupes ont répondu à l’échelle de stress perçu de Cohen et à l’échelle visuelle analogique adaptée au stress (EVA).

Résultats : Nous constatons une diminution du score des deux questionnaires. L’étude met en évidence une nette différence de l’EVA après la consultation dans le groupe expérimental.

Discussion : La diminution de l’EVA, après les consultations, dans le groupe expérimental, est statistiquement mise en lien avec le traitement ostéopathique. De plus, la diminution des scores des échelles et les améliorations ressenties par les patients, montre tout le rôle et le potentiel que l’ostéopathie peut avoir dans ce domaine. Cependant, l’effectif observé, trop faible, ne nous permet pas de conclure sur une différence entre les groupes témoin et expérimental.

MOTS-CLÉS : Ostéopathie, Axe corticotrope, Système nerveux autonome, Stress.


ABSTRACT


Introduction : During their schooling, students suffer from stress that affects their performances and their daily lives. The objective of this study is to examine the efficacy of an osteopathic treatment on stress symptom, by balancing the sympathetic and parasympathetic system, through techniques applied on the corticotropic axis.

Material and method : 15 students were integrated in this study. 10 were drawn at random for the "experimental group" and 5 for the "control group". Both groups answered to the Cohen’s Perceived Stress Scale (PSS) and the Stress Visual Analog Scale (stress VAS).

Results : We observed a decrease in both of the score questionnaires. Furthermore, this study revealed a clear difference after the consultation of the experimental group, on the VAS.

Discussion : The decrease on the VAS after consultations in the experimental group is statistically related to osteopathic treatment. In addition, the decrease in scales scores and the improvements experienced by patients, highlight the role and potential that osteopathy has on this subject. However, the low enrollment observed, we are not able to make a conclusion on a difference between the control and experimental groups.

KEYWORDS : Osteopathy, Corticotropic axis, Autonomic nervous system, Stress.

INTRODUCTION
1. PRÉSENTATION ET PROBLÉMATIQUE


1.1. État de la question

Alors que près d’un million d’études seraient consacrées au stress, surtout professionnel [10], celui de l’étudiant est un sujet qui n’a été que trop peu étudié. Il est net que le passage du lycée aux études supérieures est une étape clé, où l’on peut noter une augmentation de la vulnérabilité de ceux-ci. En effet, la prévalence des troubles psychiatriques est plus élevée en première année et 50% des étudiants échouent lors de leurs examens [10]. Il est important de noter que les interactions entre qualité de vie, santé et réussite scolaire sont connues grâce à des études comme dans le rapport de Monsieur Wauquiez [33] de 2006 portant sur la santé et la protection sociale des étudiants : « Un étudiant en bonne santé a plus de chance de réussir son orientation, son parcours universitaire et donc son entrée dans le monde du travail ». Ainsi chez un étudiant qui a des difficultés à gérer son temps, en manque d’argent, sujet à une fatigue physique chronique, isolé ou préoccupé par son entourage [10], il peut exister un mal-être qui peut prendre différentes formes allant de l’angoisse et du stress, à l’addiction ; en passant par les tentatives de suicide. Le propos de ce mémoire va donc être centré sur le stress chez l’étudiant.
Quelques chiffres vont montrer l’importance de le prendre en considération. D’après l’étude de l’Harris pour la SMEREP de 2013, 69% des étudiants se sont sentis régulièrement stressés et 43% disent s’être sentis déprimés [30]. En 2016 une étude du journal « Le Monde » nous donne d’autres chiffres tout aussi importants : les étudiants sont 32 % à se dire déprimés. Et alors qu’en 2013, plus d’un étudiant sur deux (53 %) faisait part d’un état de stress. Ce taux a augmenté jusqu’à 59 % (69 % pour les jeunes femmes) en seulement trois ans et 22 % reconnaissaient éprouver un sentiment de solitude. Trois années plus tard, ils sont 28 % [25].

La médecine allopathique prend en charge ces étudiants en leur permettant de consulter des professionnels de santé (psychiatres, psychologues, médecins généralistes) dans le but d’analyser leurs problèmes ou d’avoir un suivi médicamenteux. A contrario, en ostéopathie, d’autres approches ont été abordées et notamment l’aspect neuroendocrinien, par Nathalie Camirand, qui va être au cœur de notre propos [4].

1.2. Intérêts de l’étude

C’est en regardant les sondages effectués sur les étudiants que l’on va comprendre l’intérêt de l’étude. Selon l’enquête de l’Usem/Emevia [14] à partir de
près de 20 000 questionnaires reçus en 2007 : un étudiant sur dix a pris des médicaments. Et parmi les 30 % d’étudiants ayant vécu une période de déprime, 21,9 % ont eu une consommation importante ou excessive de tabac, 11,9 % d’alcool et 5,6 % de cannabis. Parmi les 82 % d’étudiants qui ont consulté un professionnel de santé au cours des six mois précédant l’enquête de l’Usem [14], 5,7 % ont consulté un psychologue ou un psychiatre. Plus inquiétant encore : un étudiant sur six aurait eu des pensées suicidaires en 2010-2011. Chez les étudiants affiliés à la MGEL [22], d’après « La santé étudiante en 2009 », 35,5% ont des difficultés à gérer leur stress. Cette proportion est relativement stable par rapport à 2007 (35,4%). Il faut aussi savoir que le « burn-out » existe aussi chez les étudiants [20]. Donc le fait d’être capable de prendre en charge leur stress avant ce point critique marque d’autant plus l’importance de cette étude.
Alors pourquoi, s’intéresser au stress en ostéopathie ? Selon Roger CAPOROSSI [5], nous sommes au coeur du concept ostéopathique. La lésion ostéopathique est une lésion de convergence : plusieurs étiologies diminuent la résistance du terrain et facilitent l’apparition de la zone de faiblesse dont le stress physique et émotionnel. L’aspect psychologique peut entraîner une neuro-facilitation qui sera à l’origine d’une lésion de la structure musculo-squelettique. En ostéopathie, le stress peut donc faciliter l’apparition de dysfonctions, ou encore être à l’origine de pertes de compensation entraînant douleurs et symptômes.


SOMMAIRE


RÉSUMÉ

SOMMAIRE

INTRODUCTION
1. PRÉSENTATION ET PROBLÉMATIQUE
1.1. État de la question
1.2. Intérêts de l’étude
1.3. Objectifs et hypothèse
1.4. Qu’est ce que le stress ?

2. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
2.1. Le système neuro-­‐végétatif
2.2. Le système neuroendocrinien
2.3. Les glandes surrénales

MATÉRIELS ET MÉTHODE
1. MATÉRIEL
1.1. Population étudiée
1.2. Critères d’inclusion
1.3. Critères de non inclusion
1.4. Critères d’exclusion
1.5. Matériels utilisés

2. MÉTHODE
2.1. Description de l’expérimentation
2.2. Structures à investiguer
2.3. Traitement

RÉSULTATS
1. RÉPARTITION DES PATIENTS
2. RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ÉCHELLE PERÇUE DE COHEN
3. RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ÉCHELLE VISUELLE ANALOGIQUE ADAPTÉE AU STRESS

ANALYSE DE L’ÉTUDE ET DISCUSSION
1. ANALYSE DES RÉSULTATS

2. ANALYSE DES BIAIS
2.1. Biais de sélection
2.2. Biais de confusion
2.3. Biais d’évaluation
2.4. Biais du traitement

CONCLUSION

TABLE DES FIGURES

TABLE DES TABLEAUX

RÉFÉRENCES

ANNEXES


MÉMOIRE en PDF


Intérêt d’un traitement ostéopathique de l’axe corticotrope sur le stress, dans un groupe donné : les étudiants - Objectivation par l’échelle de stress perçu de Cohen et l’échelle visuelle analogique adaptée au stress.
Laborde Benoit

L’Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie remercie M. Vincent STAF, Directeur de l’I.O.B de l’avoir autorisé à présenter ce mémoire.


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