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Biogène

mercredi 11 mars 2009 par vetosteo

Elliott Coues (1842-1899) - Traduction Pierre Tricot
Edité par Pierre Tricot. 60 p.10 €
ISBN : 978-2-9509175-4-6
269 rue des Epinettes - 50400 Granville - France
E-mail : pierre.tricot@approche-tissulaire.fr

Un extrait

Conférence donnée par Eliott Coues (1842-1899) sur les propriétés du protoplasme et présentée par son auteur devant la Société Philosophique de Washington, le 6 mai 1882.
Traduction de Pierre Tricot.
ISBN : 978-2-9509175-4-6.

Une conférence datée de 1882 ! On peut se demander s’il était vraiment nécessaire, sinon même utile, de se donner la peine de traduire un texte vieux de plus de 100 ans sur un sujet sans cesse débattu – l’origine de la vie – pour lequel il semble, aujourd’hui encore, bien prétentieux d’imaginer trouver une réponse satisfaisante. Ce travail m’a permis de contenter une curiosité historique et philosophique relativement au développement de l’ostéopathie par A. T. Still, dans la seconde moitié du XIXe siècle.
C’est dans La philosophie et les principes mécaniques de l’ostéopathie, chapitre 11, que Still évoque pour la première fois le concept biogène. Ce texte m’a interpellé parce qu’il m’a semblé correspondre à un essentiel
dans la pensée stillienne, ce qui m’a poussé à le traduire et à l’ajouter comme annexe à l’édition de Philosophie, revue et augmentée, parue en 2003 (annexe 1).
Mais, ce concept apparaît, ex abruto dans l’œuvre publiée de Still qui ne donne aucune référence quant à son origine. C’est grâce à la lecture et la traduction du livre de Zachary Comeaux Incendie sur la prairie, une histoire romancée de la vie de Still et du développement de l’ostéopathie que j’ai découvert l’origine du concept biogène. Comeaux y fait s’exprimer Still en ces termes : « Coues était chirurgien militaire, comme je l’avais été. Il suivit les expéditions qui aidèrent à civiliser le Sud Ouest. Il était aussi un peu biologiste et naturaliste. Dans son étude de la flore et de la faune, il commença à décrire la force de vie qui différencie le vivant du non vivant. Son concept biogène est parfaitement décrit et résumé dans une conférence qu’il donna devant la Société Philosophique de Washington. À mes yeux, son idée supportait mes propres idées concernant la manière particulière de reconnaître la main de Dieu dans l’homme vivant. » (p. 80). C’est cette conférence que j’ai pu me procurer et qui est l’objet de la présente traduction.
Dans ce texte, Coues affronte le problème du vivant et de la vie. Partant de la théorie, disons même du dogme scientifique de l’époque, celui de la génération spontanée qui fait naître la vie de la matière, il constate que si la vie était inhérente à la matière, la mort ne pourrait exister ou en tout cas, il ne pourrait y avoir de matière vivante et de matière morte. Qu’est-ce qui, alors, différencie un organisme vivant d’un organisme mort ? Cette différence ne se trouve pas au niveau physico-chimique, les analyses les plus fines ne permettant pas de différencier l’un de l’autre. Évidemment, on constate bien des différences dans le comportement d’un organisme vivant, nettement distinct de celui d’un organisme mort. Le vivant démontre notamment une capacité auto-déterministe qui n’existe pas chez le non vivant ; Mais alors quelle est l’origine de cette différence ? Autrement dit, d’où vient la vie ? Selon Coues, elle est la conséquence d’une intervention extérieure au monde physico-chimique. Cette approche est de nature vitaliste, se référant à une théorie biologique – développée en France par le médecin et philosophe Paul-Joseph Barthez (1734-1806) –, selon laquelle les êtres vivants, aussi simples soient-ils, se distinguent des entités non vivantes par la manifestation d’une « force vitale » [ou « principe vital »] non réductible à des lois physiques et chimiques. Coues cherche l’origine de la force vitale, avec, évidemment, les moyens scientifiques, philosophiques et spirituels de son époque, finalement pas si éloignés de ceux de la nôtre.
Cette conférence m’est apparue importante en ce qu’elle ouvre encore un peu plus la compréhension que Still avait de notre nature spirituelle et propose du même coup des voies de recherche et de travail bien peu explorées dans les approches médicales et thérapeutiques actuelles, y compris en ostéopathie. Elle pose également une question fondamentale pour l’ostéopathe, concernant un des points philosophiques essentiels de l’ostéopathie, la globalité, avec son corollaire : où s’arrête la globalité ?
En appendice, se trouve un texte écrit par Coues, traitant de l’âme et en annexe, une courte biographie de Coues ainsi que quelques éléments bibliographiques.

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Découverte : pour permettre au lecteur de se faire une idée de ce que propose cet ouvrage, voici, en téléchargement (format PDF) le début du livre, la table des matières, le compte-rendu de la conférence paru dans le Bulletin de la Société philosophique de Washington et la biographie succincte d’Elliott Coues.

Egalement, téléchargement du bon de commande.

Bon de commande directement chez l’auteur

[1Bibliographie
 Still, Andrew Taylor, 1998. Autobiographie. Sully, Vannes, 362 p., ISBN : 2-911074-08-04.
 Still, Andrew Taylor, 2003. Philosophie de l’ostéopathie. Sully, Vannes, 320 p., ISBN : 2-911074-64-5.
 Still, Andrew Taylor, 2001. La philosophie et les principes mécaniques de l’ostéopathie. Frison-Roche, Paris, , ISBN : 2-87671-329-2.
 Trowbridge, Carol, 1999. La Naissance de l’ostéopathie. Sully, Vannes, 292 p., ISBN : 2-911074-16-5.
 Comeaux, Zachary, 2008. Incendie sur la prairie. Pierre Tricot, Granville, 250, ISBN : 978-2-9509175-3-9.


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