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La Revue de l’Ostéopathie n°7

lundi 25 mars 2019 par La Revue de l’Ostéopathie

Éditorial, Robert Meslé

Chers lecteurs, chers abonnés,

Ce numéro 7 inaugure l’année universitaire 2012-2013 tandis qu’un tournant dans l’histoire de la recherche clinique en ostéopathie et une étape fondamentale viennent d’être franchis par la publication du rapport de l’INSERM, Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie

Le point essentiel de cette publication est la mise en évidence du manque actuel de preuves scientifiques concernant notre discipline. Ce rapport ne conclut pas que l’ostéopathie n’est pas efficace, mais que les études déjà réalisées n’en apportent pas la preuve. Certains d’entre nous, pourraient regretter que ce bilan des recherches ait été réalisé, en n’y voyant que des aspects négatifs. Or, de cette évaluation, ressortent plusieurs points positifs et essentiels :

- repérage des critères minimaux pour présenter des résultats d’essais comparatifs, notamment en termes de nombre de sujets nécessaires, de présence de groupe contrôle, de randomisation, etc. ;
- recensement de l’ensemble des travaux expérimentaux anglophones et francophones publiés en ostéopathie ;
- présentation d’un modèle de méthodologie d’analyse critique d’essais cliniques ;
- rappel des recommandations pour l’évaluation des thérapeutiques non-médicamenteuses, applicables à l’ostéopathie.

Les préconisations de l’INSERM décrivent précisément les méthodes de recherche que les ostéopathes peuvent utiliser pour réaliser des études avec un niveau de preuve suffisant pour évaluer rigoureusement l’efficacité de l’ostéopathie.

Nous avons le plaisir de constater que les points positifs du rapport de l’INSERM entrent en résonance avec les objectifs du comité éditorial de La Revue de l’Ostéopathie.

L’augmentation régulière du nombre de nos lecteurs et abonnés – étudiants, enseignants et professionnels – prouve leur intérêt pour le positionnement d’exigence scientifique de La Revue de l’Ostéopathie, auquel nous sommes très attachés.

Pendant que les membres du comité éditorial préparent le prochain numéro, nous vous souhaitons une très bonne lecture de ce numéro 7.

Robert Meslé
Directeur de la publication.
Note
a. - Barry C, Falissard B. Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie [document électronique]. www.unites.inserm.fr/download.asp ?download=stockfile/u669/OsteopathieVf.pdf. Consulté le 02/10/2012. Une analyse de ce rapport est présentée dans la rubrique Actualités de ce numéro, page 34 et suivante.

Sommaire

Le Sommaire sur le site de la revue

Éditorial, Robert Meslé

Évaluation de l’efficacité d’un traitement ostéopathique sur les effets secondaires et la qualité de vie de patients sous chimiothérapie : Essai clinique multicentrique randomisé.Nolwenn Favier, Antoine Guinet, Méryl Nageleisen, Bernard Ceccaldi, Éric Pujade-Lauraine, Christine LeFoll, Mickaël Soudain-Pineau, Catherine Turlin, Laurent Stubbe. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:5-12.

Résumé
Objectif :
Plusieurs études de faible puissance suggèrent une efficacité de l’ostéopathie sur les effets secondaires des chimiothérapies. Le but de notre recherche était de réaliser une étude multicentrique pour évaluer l’efficacité d’un traitement ostéopathique sur la qualité de vie des patients sous chimiothérapie en contrôlant la variabilité inter praticiens.
Méthodes : Cette étude a été menée par trois praticiens dans les services d’oncologie de trois hôpitaux de la région parisienne. Les patients ont été répartis par randomisation en deux groupes : un groupe à été traité puis a reçu le traitement placebo, un groupe a reçu le placebo puis a été traité. Nous avons utilisé un protocole d’essai croisé (cross-over) sur deux cures consécutives : chaque patient était son propre témoin. Pendant la phase traitée, le traitement ostéopathique était appliqué ; il était simulé lorsque le patient était témoin. Les critères de jugement étaient le questionnaire QLQ-30 modifié administré trois fois : avant traitement ostéopathique (témoin), après traitement réel (traité) et simulé (placebo).
Résultats : Les 40 patients comprenaient 27 femmes et 13 hommes. Les différences entre les phases traité et témoin étaient très hautement significatives pour les nausées-vomissements et la dyspnée, hautement significatives pour la fatigue, et significatives pour les douleurs et la perturbation du sommeil. L’efficacité était statistiquement supérieure au placebo pour tous ces critères. Il n’y avait pas de différence selon l’ordre d’application du traitement réel ou simulé, ni d’effet centre donc de variabilité inter-praticien.
Conclusion  : Les résultats de cette étude sont en faveur d’une efficacité clinique de l’ostéopathie sur les effets secondaires des patients sous chimiothérapie. Ces résultats sont suffisamment intéressants pour suggérer que la présence d’ostéopathes dans les services d’oncologie puisse être utile aux patients atteints de cancer. D’autres études doivent confirmer ces résultats et quantifier la demi-vie des traitements ostéopathiques afin qu’ils soient pleinement intégrés à la prise en charge conventionnelle.
Mots-clés :Ostéopathie, chimiothérapie, cancer, qualité de vie, QLQ C30, étude multicentrique

Analyse cinématique de la tête et estimation de l’axe hélicoïdal pendant la manipulation cervicale à haute vitesse et basse amplitude : étude de faisabilité. Pierre-Michel Dugailly, Bruno Bonnechère, Laura Maroye, Bernard Van Geyt, Patrick Salvia, Véronique Feipel. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:13-18.

Résumé
Objectif :
La manipulation vertébrale est fréquemment rapportée dans le traitement des algies mécaniques du rachis cervical. Certaines études démontrent que l’analyse de l’axe hélicoïdal peut représenter une alternative intéressante pour définir certaines caractéristiques cinématiques du mouvement tridimensionnel du rachis cervical. Cependant, cette méthode n’a pas encore été développée pour l’analyse de technique manuelle comme la manipulation. Les objectifs de notre étude portent sur l’analyse de la cinématique 3D de la manipulation et des paramètres déterminant l’orientation de l’axe hélicoïdal.
Méthodes : Quatorze volontaires asymptomatiques (âge : 30 ± 11 ans) ont été sélectionnés. Pour chaque sujet, un praticien expérimenté a effectué une à deux manipulations du rachis cervical en position assise. Les mouvements ont été enregistrés à l’aide d’un système optoélectronique en utilisant des marqueurs réfléchissants fixés sur la tête et le thorax. Les données ont été traitées afin d’analyser les composantes de mouvement principales et associées ainsi que l’axe hélicoïdal (AH).
Résultats : Une analyse préliminaire des données sur trois sujets démontre des amplitudes maximales estimées en moyenne à 42°, 20° et 6° pour la flexion latérale, la rotation axiale et l’extension, respectivement. Pendant la manipulation, le ratio rotation axiale/flexion latérale a été estimé à 0,75 et la vitesse angulaire du mouvement à 139°/s. L’attitude de l’AH moyen calculée démontre une orientation oblique de haut en bas et une localisation ipsilatérale au côté de l’impulsion.
Conclusion :Nos résultats confirment la faible amplitude de la rotation axiale pendant la manipulation de type haute vitesse basse amplitude. Cette étude fournit également de nouvelles perspectives dans le développement des analyses cinématiques de la manipulation par l’estimation de l’axe hélicoïdal et de la représentation anatomique dumouvement pendant le geste technique. Une analyse plus complète de notre échantillon est nécessaire pour confirmer ces résultats préliminaires et préciser la variabilité des paramètres étudiés.
Mots-clés :manipulation, cinématique, axe hélicoïdal, rachis cervical.

Ostéopathie et crénothérapie pour le traitement des rhinosinusites chroniques de l’adulte : Essai comparatif sur 320 cas. Julien Miellet, Eric Tulippe, Bernard Schmitt. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:19-26.

Résumé
Objectif :
Le but de notre étude était d’évaluer l’intérêt de l’apport de l’ostéopathie en complément de la cure thermale pour le traitement des rhinosinusites chroniques. Dans cette optique, nous avons élaboré un protocole de recherche avec les thermes de Luchon, afin d’avoir accès à une population suffisamment importante.
Méthodes : 320 patients adultes ont été répartis, sans randomisation, en trois groupes : une séance d’ostéopathie (n=83), deux séances d’ostéopathie (n=88) et un groupe contrôle (n=171). Tous les patients inclus ont bénéficié du traitement thermal médical. Le critère de jugement était un questionnaire d’évaluation des rhinosinusites chroniques dit « score de Dubreuil », recueilli à l’inclusion, à la fin de la cure, puis à un, trois et six mois.
Résultats : Pour tous les patients, la diminution des moyennes des scores de Dubreuil est très importante pendant la période de la cure. Pour les patients des deux groupes ostéopathie, les moyennes des scores sont stables de la fin de la cure jusqu’à six mois, et sont significativement inférieures aux moyennes du groupe témoin. Les différences entre les deux groupes ostéopathie ne sont pas significatives.
Conclusion : l’amélioration des symptômes était plus durable pour les patients qui avaient bénéficié du traitement ostéopathique en complément de la cure thermale. Un essai clinique randomisé est nécessaire pour confirmer ces résultats.
Mots-clés : rhinosinusite, ostéopathie, médecine thermale

Apport du traitement manuel neural dans la douleur chronique. Du reboutement à l’essor des neurosciences. Philippe Villeneuve. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:27-34.

Résumé
Les douleurs neurales sont les plus fréquentes des douleurs chroniques. Elles sont également plus gênantes, plus prononcées et plus anciennes que les douleurs non neuropathiques. De plus, l’hyperactivité neurale entraîne fréquemment des adaptations posturales responsables de douleurs à distance. Les douleurs neurales répondent mal aux traitements médicamenteux classiques (antalgique et anti-inflammatoire) et sont insuffisamment prises en compte par les thérapeutes manuels. Depuis plusieurs siècles, des stimulations manuelles sont appliquées directement sur le nerf. Aujourd’hui, nous dirions que ces stimulations manuelles permettent une modulation des voies de communication afférentes et efférentes et ainsi modifient le seuil de déclenchement des réactions neuromusculaires responsables des spasmes musculaires et des blocages articulaires. Avant d’envisager un traitement ostéopathique ou posturologique, il paraît pour le moins utile, voire indispensable, afin d’obtenir un résultat pérenne, d’investiguer cliniquement les voies de communication neuronale. Dans ce premier article, nous présentons les bases historiques des traitements neuraux qui permettent de développer une méthodologie de neurostimulations manuelles. Puis, nous développerons un exemple d’application dans le prochain numéro.
Dès la fin du XVIIIe siècle, il était connu que la douleur neurale se manifeste préférentiellement à l’émergence des rameaux nerveux et que la stimulation de ces rameaux (étirement, pression…) peut exacerber la douleur, mais également la traiter. Au XIXe siècle, des traitements basés sur l’étirement des nerfs sont pratiqués par d’illustres chirurgiens notamment dans la sciatique ou les névralgies cervico-brachiales, aussi bien en Europe qu’aux USA.
Mots-clés : névralgies, neurostimulations manuelles, dysfonctions neurales, répercussions posturales

Actualités : Revues de littérature

Actualités : Livres

Summary

Foreword, Robert Meslé

Secondary effects and quality of life with chemotherapy : assessing the impact of an osteopathic treatment : Multicentric randomized clinical trial. Nolwenn Favier, Antoine Guinet, Méryl Nageleisen, Bernard Ceccaldi, Éric Pujade-Lauraine, Christine LeFoll, Mickaël Soudain-Pineau, Catherine Turlin, Laurent Stubbe. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:5-12.

Abstract
Objectives :
A number of low statistical power studies are suggesting a positive impact of osteopathy on chemotherapies secondary effects. Our aim was to realize a multicentric study assessing the efficiency of an osteopathic treatment on the quality of life in patients undergoing chemotherapy, while controlling the interpractitioner variability.
Méthods : Three osteopaths carried on this study in oncology departments of three different hospitals around Paris. Patients were randomized in two groups : one group received treatment, then placebo treatment ; the other group received the placebo treatment, then got treated. We used a crossover protocol along two consecutive course of chemotherapy : each patient was its own control. During the treatment phase the patient received osteopathic treatment, during the control phase, the patient received sham-treatment. Judgment criteria were the modified QLQ-30 questionnaire ; this was administered on three occasions : before treatment, after osteopathic treatment (treated) and after sham-treatment (placebo).
Résults : The 40 patients were 27 female and 13 male patients. Differences between treated and control were very highly significant for nausea/vomiting and dyspnoea, highly significant for tiredness and significant for pain and sleep disturbance. Efficiency was statistically superior to this of the placebo on all criteria. There was no difference relating to the application order of treatment or sham treatment, and no centre effect or inter practitioner variability.
Conclusion :The results from this study suggest a clinical benefit of osteopathy on secondary effects of chemotherapy. They are interesting enough to justify the presence of osteopaths in hospitals’ oncologic departments. Other studies are needed to confirm such results and quantify the osteopathic treatments’ half-life, in order to integrate them fully to conventional management of patients.
Keywords :osteopathy, chemotherapy, cancer, quality of life, QLQ-30, multicentric study

Kinematics analysis and helical axis computation during high velocity-low amplitude cervical spine manipulation : A preliminary study. Pierre-Michel Dugailly, Bruno Bonnechère, Laura Maroye, Bernard Van Geyt, Patrick Salvia, Véronique Feipel.La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:13-18.

Abstract
Objectives :
Spinal manipulative therapy is frequently reported for treating mechanical cervical spine disorders. Cervical spine kinematics has been studied during spinal manipulation for assessing range of motion (primary and coupled motions) and velocity. Moreover, helical axis computation represents an alternative method for defining cervical motion kinematics behaviours. Nevertheless, such method is lacking for analysing kinematics of cervical osteopathic manipulation. In this way, this study aims at assessing cervical kinematics and helical axis during cervical manipulation.
Méthods : 14 asymptomatic volunteers (30 +/- 11 years) were selected. To compute head motions relative to the thorax, a customized helmet with four reflectivemarkers was attached on the head and six reflective markers were fixed on the thorax using adhesive tape. For each subject, one experimented practitioner performed one or two cervical spine manipulations in sitting position. During manipulation, motions were recorded using an optoelectronic system device. Motion data were processed to analyse primary and coupled motions as well as helical axis (HA) data. Data processing provided motion representation and HA orientation and location during the manipulation.
Résults : At present, data processing has been carried out for 3 subjects. Mean maximal ROM was estimated to 42°, 20° and 6° for lateral bending, axial rotation and flexion extension respectively. During manipulation, average axial rotation/lateral bending ratio was shown to be 0.75 and velocity was estimated at 139°/s. A similar 3D attitude of mean HA was demonstrated for all subjects. HA displayed an oblique cephalocaudal orientation with a location ipsilateral to the impulse side and opposite to the thrust direction.
Conclusion :The present results confirm the limited range of axial rotation during manipulation as previously mentioned. Moreover, this study provides new insights in the development of kinematics investigations of the cervical manipulation using HA computation and anatomical representation of motion. Analysis of the whole sample is needed for confirming these preliminary results and for assessing data variability.
Keywords :manipulation, kinematics, helical axis, cervical spine.

Osteopathy and crenotherapy in the management of adult chronic rhinosinusitis : A comparative study on 320 cases. Julien Miellet, Eric Tulippe, Bernard Schmitt. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:19-26.

Abstract
Objectives :
To assess the interest of osteopathic care in the management of chronic rhinosinusitis in adjunction to classical hydrotherapy treatment. In order to access enough patients we devised the protocol jointly with the Luchon’s Thermes.
Méthods : 320 adult patients were allotted in three different groups, without randomization. The first group (n=83) received one osteopathic treatment, the second group (n=88) received two osteopathic treatments and the third one (n=171) was a control group. All the patients included received a medical hydrotherapy course of treatment. Judgement criterion was a questionnaire for chronic rhinosinusitis known as “Dubreuil score”. This questionnaire was collected once on inclusion, then at the end of the hydrotherapy course, and later on at one, three and six months.
Résults : All patients present with an important decrease of the Dubreuil’s score during the hydrotherapy course. For patients from both osteopathic groups, mean scores are stable for up to six months after the course and significantly lower than mean scores in the control group. Differences between the two osteopathic groups are not significant.
Conclusion : Improvement of chronic rhinosinusitis symptoms lasted longer in patients who benefited from osteopathic care in adjunction to classical hydrotherapy. A randomized clinical study would be necessary to confirm these results.
Keywords : rhinosinusitis, osteopathy, hydrotherapy

Neural dysfunctions, posture-related pain and manual neurostimulations. Philippe Villeneuve. La Revue de l’Ostéopathie. 2012 ;7:27-34.

Abstract
Neural pains are the most frequent of chronic pains. They also are more annoying, more marked and older than other non-neuropathic pains. Moreover, neural hyperactivity frequently leads to posture adaptations bringing on referred pains. Neural pains are not responding well to classical treatment (painkillers and anti-inflammatory) and are insufficiently taken into account by manual therapists. For several centuries, manual stimulation have been applied directly on the nerve. Nowadays, one could say that these manual stimulations allow afferent and efferent paths modulation, thus modifying the threshold for neuromuscular reactions leading to muscular spasms and joint restrictions. Before considering osteopathic or postural treatment it seems interesting, even vital if we want a sustained result, to clinically investigate neural pathways. In this first paper, we will present the history of neural treatments, allowing to develop a manual neurostimulation methodology. In the next paper we will develop an example on applying this method.
From the end of the 18th century, neural pain was known to develop mostly at the emergence of neural rami and that stimulation of these rami (stretching, compression…) can exacerbate the pain but also cure it. In the 19th century treatments based on nerve stretching are used by well-known surgeons, notably in sciatic pain or cervico-brachial neuralgia, in Europe as well as in the USA.

Keywords : neuralgia, manual neurostimulation, neural dysfunction, postural consequences

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Cette page a été créée en accord avec Robert Meslé, Directeur de la publication


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