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Nature Sciences Santé n°12 Juillet 2018

jeudi 21 mars 2019 par Nature Sciences Santé

Édito

Ils ne vous rendront pas immortels…
Malgré une alimentation équilibrée et diversifiée, les données scientifiques indiquent que nous avons de temps à autre, voire en permanence, des apports insuffisants en un ou plusieurs nutriments essentiels et que cela peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.
Une supplémentation en multivitamines et minéraux aide au moins à réduire les déficits existants, à améliorer le statut nutritionnel et à fournir à l’organisme ce dont il a absolument besoin pour simplement bien fonctionner. Les preuves scientifiques de son utilité sont légion.
Pourtant, malgré ces évidences, trop souvent, et c’est le cas au moment où j’écris cet éditorial, la presse grand public du monde entier titre « Les compléments alimentaires sont inutiles », « Les multivitamines et minéraux ne servent à rien », « Jetez vos compléments alimentaires », « Rangez les vitamines au placard »… Pourquoi ? Ils reprennent simplement les termes d’un communiqué de presse qui accompagne la publication des résultats d’une méta-analyse. Ils ne cherchent pas à en savoir plus. S’ils avaient lu cette méta-analyse, les journalistes auraient vu, déjà, qu’elle ne s’intéressait qu’à l’effet des vitamines et minéraux sur les risques cardiovasculaires et la mortalité. Ensuite, que ses conclusions sont, en fait, plutôt positives et qu’elles apportent des connaissances nouvelles : l’effet préventif de la vitamine B9 pour les maladies cardiovasculaires et celui des complexes de vitamines B pour l’AVC.
Demander aux lecteurs ou aux auditeurs de mettre leurs compléments alimentaires de multivitamines et minéraux au placard ou à la poubelle, c’est faire fi de centaines d’études montrant les conséquences néfastes pour la santé de déficits en vitamines et en minéraux et les avantages d’une supplémentation. Ils ne nous rendront certes pas immortels, mais éloigneront peut-être, au moins pour un temps, l’apparition de maladies dégénératives.

Brigitte Karleskind

Sommaire

Harpagophytum ou griffe du diable

De l’usage traditionnel à la recherche scientifique

Harpagophytum

L’harpagophytum ou griffe du diable est traditionnellement utilisée depuis plusieurs centaines d’années par les populations vivant dans le sud de l’Afrique pour soulager différents problèmes de santé. La recherche a depuis le milieu du siècle dernier montré les propriétés anti-inflammatoires de certains de ses ingrédients actifs. Aujourd’hui, l’harpagophytum est principalement employée pour atténuer la douleur et améliorer la mobilité des personnes souffrant d’arthrose ou d’autres formes de rhumatismes.

La contraception orale modifie les besoins en nutriments essentiels

La pilule est toujours la méthode contraceptive qui a, en France, le plus de succès et la troisième au niveau mondial. Les femmes qui utilisent la contraception orale ont des niveaux sanguins de micronutriments plus faibles que celles qui ne la prennent pas, suggérant qu’elles pourraient avoir besoin de consommer des quantités plus élevées de vitamines et de
minéraux.

Contraception orale pression sanguine et rétention d’eau

On sait que les hormones sexuelles interfèrent avec le système rénine-angiotensine-aldostérone qui joue un rôle majeur dans la régulation de la pression artérielle. Ce système est composé d’une cascade enzymatique qui aboutit à la synthèse de l’angiotensine II, un puissant vasoconstricteur. Les œstrogènes stimulent fortement la production d’angiotensinogènes. Cela conduit à l’augmentation des niveaux d’angiotensine et d’aldostérone et, par conséquent, à celle de la rétention de sodium. Cela peut avoir pour conséquences une augmentation de la rétention des fluides qui favorise, à son tour, l’apparition d’œdèmes et la prise de poids. Des extraits de plantes peuvent aider à diminuer les œdèmes et le gonflement des jambes.

Questions au Dr Bérengère Arnal, Gynécologue obstétricienne

Nous avons demandé au Dr Bérengère Arnal de nous expliquer l’implication que peuvent avoir les déficiences nutritionnelles provoquées par la prise de contraceptifs oraux et les effets secondaires qu’elle peut provoquer. Nous l’avons également interrogée sur la façon dont elle aidait ses patientes à s’en protéger.

Helicobacter pylori

La bactérie Helicobacter pylori est impliquée dans un grand nombre de gastrites chroniques, d’ulcères gastroduodénaux ainsi que dans la genèse de 80 % des cancers gastriques. Les traitements conventionnels d’éradication de cette bactérie conjuguent antibiotiques, inhibiteurs de l’acidité gastrique et, dans certains cas, sel de bismuth. La résistance aux antibiotiques fait que ces traitements ne sont un succès que dans seulement 70 % des cas. L’effet sur la bactérie d’un certain nombre de substances naturelles fait l’objet de recherches. Certaines pourraient, en effet, renforcer l’efficacité des traitements
conventionnels et limiter leurs effets secondaires.

Renforcer l’efficacité des traitements et diminuer leurs effets secondaires

Un certain nombre de substances d’origine naturelle ont été étudiées comme alternatives potentielles des traitements conventionnels ou pour renforcer leur efficacité. Cependant, ces recherches en sont encore à leur début. Par ailleurs, une activité contre Helicobacter pylori démontrée in vitro ne signifie pas qu’elle agira chez l’homme.

Le psoriasis - Aider à soulager les symptômes et renforcer l’efficacité des traitements

L’alimentation, des apports suffisants en nutriments essentiels, en antioxydants pour lutter contre le stress oxydant présent chez les malades… jouent un rôle majeur dans le soulagement des symptômes du psoriasis. Ils peuvent également renforcer l’efficacité des traitements classiques.

Pollution - Des nutriments peuvent-ils aider à réduire son impact sur la santé ?

La pollution atmosphérique incluant les particules fines est associée à une augmentation du taux de maladies cardiovasculaires et respiratoires, particulièrement dans les zones urbaines. Au cours de ces dix dernières années, plusieurs études ont suggéré que l’impact de certains polluants comme les PM 2.5 pourrait être modifié par la prise de micronutriments essentiels et d’oméga-3, en raison de leur pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire.

Nutriments, pollution & maladies respiratoires

On sait que la pollution exacerbe un certain nombre de maladies respiratoires, en particulier l’asthme, et augmente le nombre d’hospitalisations. Elle contribue à la prévalence et à l’apparition des symptômes de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Elle est également impliquée dans les infections respiratoires et le cancer du poumon.

Nous remercions la revue Nature Sciences Santé de nous avoir autorisé à présenter ce numéro de la revue

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Rédactrice en chef : Brigitte Karleskind
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