Cette experience montre que la douleur neuropathique chronique altère l’activité des régions qui régulent l’humeur et la motivation, ce qui suggère pour la première fois qu’un lien biophysique direct existe entre la douleur à long terme et la dépression, . L’étude est opensource et est publiée dans le Journal of Neuroscience.
En utilisant des modèles rongeurs d’animaux sur cinq ans l’équipe a découvert que la douleur provoque la croissance accélérée et l’activation des cellules immunitaires appelées microglies. Ces cellules déclenchent des signaux chimiques dans les neurones qui limitent la libération de dopamine, un neurotransmetteur qui aide à contrôler les centres de récompense et de plaisir du cerveau. Les résultats montrent également pourquoi les médicaments opioïdes comme la morphine peuvent être inefficaces contre la douleur chronique. Des études antérieures montraient que la morphine et ses dérivés stimulent normalement la libération de dopamine. Cependant, l’étude a montré que ces médicaments ont échoué à stimuler une réponse de la dopamine. L’équipe a constaté que un traitement avec un médicament qui inhibe l’activation de la microglie restaure la libération de dopamine.